Le Syndicat des travailleuses des centres de la petite enfance de la région de Montréal et Laval (STCPEML-CSN) a annoncé qu’une grève débuterait le mardi 3 mai si l’Association patronale nationale des CPE (APNCPE) refuse toujours le statu quo.
Le syndicat a retiré toutes ses demandes depuis plus d’un mois afin que l’APNCPE accepte l’entente nationale de décembre 2021.
Notons que cette association patronale est la seule à ne pas avoir ratifié l’entente en question, ayant refusé de s’asseoir à la table nationale.
Accepté à 89%, cette grève s’échelonnera sur une période de 4 jours, soit jusqu’au vendredi inclusivement.
Celle-ci a comme objectif de faire avancer les négociations qui sont présentement dans l’impasse.
La liste des CPE touchés par cette grève se retrouve aussi sur le site du syndicat.
Dernière chance
Néanmoins, le syndicat doit tenir une ultime rencontre le 28 avril en compagnie du conciliateur et de l’APNCPE.
«On reste dans l’attente du résultat de la journée de conciliation, mais nous n’avons d’autre choix que de nous organiser advenant un résultat négatif à la conciliation», explique Anne-Joelle Galipeau, présidente par intérim du syndicat.
Selon cette dernière, l’APNCPE exige aux travailleuses «des reculs majeurs touchant les horaires et la participation aux décisions dans les établissements. Ces reculs affectent les principes mêmes d’organisation paritaire qui sont au cœur des CPE.»
De plus, la partie patronale se promène dans les conseils d’administration afin d’expliquer son point de vue.
(J.B.)