Au cours d’un point de presse tenu le 1er février, François Legault a mentionné qu’il ne comptait plus aller de l’avant avec la contribution santé qu’il souhaitait imposer aux adultes non vaccinés contre la COVID-19.
«Le projet de loi est prêt, mais […] je comprends que cette annonce est venue diviser les Québécois et les partis de l’opposition s’y sont opposés. Nous ne déposerons donc pas le projet de loi sur la contribution santé.»
Il estime que cette division allait à l’encontre du rôle que ce doit d’avoir un premier ministre. «Mon rôle est d’assurer la sécurité des Québécois, ainsi qu’une certaine paix et cohésion sociale», a-t-il précisé.
M. Legault maintient toutefois sa position sur le fait qu’il souhaite voir un maximum de Québécois obtenir trois doses de vaccin contre le virus.
En date du 31 janvier, 80,8 % de la population avaient reçu au moins deux doses de vaccin. À Laval, cette donnée pointe plutôt à 80,9 %. Pour la troisième dose, le bilan se situait plutôt aux alentours de 61 % pour l’ensemble de la province.
«Les chiffres sont très clairs: si vous n’êtes pas vaccinés, vous avez beaucoup plus de chances de vous retrouver à l’hôpital et de mourir de la COVID, a rappelé le premier ministre. […] Lorsqu’une personne se retrouve à l’hôpital avec la COVID, elle prend la place d’une autre personne qui a besoin d’une chirurgie.»
Le gouvernement provincial a récemment mis en place un programme pour attirer un maximum de personnes non vaccinées à aller chercher une première dose.
Par ailleurs, le Dr Luc Boileau, directeur national de la santé publique par intérim, a assuré qu’il n’a jamais été consulté sur la mise en place future de la contribution vaccinale, que ce soit au début du processus ou au moment de rejeter cette idée.