Le maire Marc Demers a tenu parole.
En entrevue au printemps 2020, 75 jours après le début d’une crise sanitaire et économique sans précédent, il affirmait que son administration allait maintenir le cap. Hors de question de reporter des projets d’investissement ou encore geler les embauches. Pour soutenir l’économie, il était impératif que tous les paliers de gouvernement redoublent d’effort, disait-il.
M. Demers s’était même avancé sur le taux de réalisation des investissements prévus au programme triennal d’immobilisations (PTI), optimiste à l’idée de le «maintenir à 70 %, voire même l’améliorer».
Année record
Au final, la Ville aura réalisé 74,2 % d’un budget d’investissement qui se chiffrait l’année dernière à 336,1 M$. Un sommet inégalé à Laval. Encore faut-il rappeler que sous l’administration Vaillancourt, la Ville ne réalisait que 45 % des investissements projetés au PTI.
Ces travaux concernent, entre autres, la mise à niveau d’infrastructures, tels les réseaux routier, cyclable, piétonnier, d’égout et d’aqueduc. Incidemment, l’administration Demers souligne que «les plans directeurs de réhabilitation du réseau d’aqueduc et d’égout sont complétés à 90 % et seront achevés en 2021».
Maire suppléant et responsable des finances publiques, Stéphane Boyer y voit un exploit d’autant plus remarquable dans un contexte de pandémie marqué par le télétravail et de nouvelles pratiques imposées par les mesures sanitaires.
Services aux citoyens
Dans un communiqué publié le 5 mai où l’on apprend que la Ville a bouclé la dernière année avec un surplus de 85,6 M$, le maire Demers laisse entendre que cet excédent colossal sur les dépenses ne s’est pas fait au détriment des services offerts aux citoyens.
«Grâce à notre rigueur financière, Laval a su contrôler ses dépenses tout en continuant d’offrir un service de qualité aux citoyens, notamment en matière de déneigement et de plantation de végétaux», écrit-il.
À cet égard, malgré le faible niveau de précipitations, le volume de neige soufflé l’hiver dernier a augmenté de 18 % par rapport à la moyenne de 2018-2019, précise-t-on.
Toujours en 2020, la Ville dit avoir planté plus de 51 000 végétaux comparativement à quelque 4500 l’année précédente en plus d’étendre la collecte des matières organiques aux bâtiments de 8 logements et plus.