Alors que la deuxième vague de COVID-19 est bien amorcée, l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec (OPIQ) adopte une nouvelle mesure pour permettre aux inhalothérapeutes non actifs ou aux anciens membres de prêter main-forte à l’ensemble du réseau de la santé.
Devant la pénurie de personnel et le manque d’effectif pour réaliser les activités de dépistage, une disposition adoptée par le conseil d’administration de l’OPIQ permettra à l’Ordre d’accorder un permis limité pour la durée de l’état d’urgence sanitaire, qui autorisera l’exercice des activités professionnelles réservées, aux inhalothérapeutes non actifs ou aux anciens membres, comme les personnes retraitées.
« Les 4 000 inhalothérapeutes québécois, par leur expertise en santé et en soins cardiorespiratoires, jouent un rôle clé dans la lutte contre la COVID-19. Aujourd’hui, nous appelons en renfort les inhalothérapeutes retraités ou inactifs pour qu’ils puissent eux aussi contribuer à cet effort collectif pour vaincre la pandémie », déclare M. Jocelyn Vachon, président de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec.
Rappelons que l’OPIQ regroupe plus de 4 000 inhalothérapeutes, des cliniciens avec une expertise confirmée en santé cardiorespiratoire, qui travaillent principalement au sein des établissements publics de santé du Québec.