k-eCommerce vient d’investir un demi-million de dollars dans l’acquisition d’équipements informatiques de pointe dont de nouveaux serveurs hautement performants afin de soutenir sa croissance.
Mine de rien, elles sont plus de 700 entreprises dans le monde à utiliser sa technologie pour vendre leurs produits en ligne.
Cet investissement dans l’infrastructure infonuagique permettra à la firme lavalloise d’augmenter sa capacité de stockage de données numériques.
«Qu’on y accède à l’aide d’un appareil mobile, d’une tablette ou d’un ordinateur, les sites Web transactionnels de nos clients doivent être accessibles en tout temps et répondre instantanément», a rappelé le PDG et fondateur de k-eCommerce, Laurent Allardin.
En plus d’améliorer la qualité du service, l’acquisition de nouveaux équipements contribuera à desservir davantage de clients, a-t-il fait valoir.
Un must
Pour M. Allardin, offrir un site transactionnel est un must, voire une question de survie pour les entreprises.
«Celles qui n’ont pas pris le virage ont tendance à disparaître. On n’a qu’à penser à des joueurs majeurs comme Sears. C’est critique pour les entreprises d’y investir.»
Les solutions en matière de commerce électronique qu’il propose sont disponibles à partir de 200 et 400 $ par mois, selon qu’elles s’intègrent à un logiciel comptable ou un progiciel de gestion (ERP). Dans ce dernier cas, la technologie de synchronisation de k-eCommerce permet de recevoir les commandes, créer des factures, mettre à jour l’inventaire et gérer les avis d’expédition, le tout en temps réel.
«Nos clients sont principalement des entreprises de distribution, manufacturières et de commerce de détail», poursuit le principal intéressé dont 70 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’étranger.
Prêt sans intérêt
L’aide financière consentie par l’agence de Développement économique Canada (DEC) au dernier trimestre représente un prêt sans intérêt de 250 000 $, remboursable sur une période de 7 ans, a annoncé la députée fédérale de Vimy, Eva Nassif, lors de son passage dans les bureaux de k-eCommerce, le 18 janvier.
Ce soutien gouvernemental aux projets d’expansion, innovation et exportation se justifie, entre autres, par le maintien et la création d’emploi qui en découlent, a -t-elle précisé.
À cet égard, l’entreprise qui occupe tout un étage d’un immeuble à bureaux en retrait du boulevard Saint-Martin, dans Chomedey, a créé 15 postes au cours de la dernière année, portant ses effectifs à 80 employés. Et selon le plan quinquennal en vigueur, une cinquantaine d’autres devraient s’ajouter d’ici 2023.