Le premier a écopé de quatre jours de suspension sans solde alors que le second en a eu deux.
Le commissaire reproche à Benjamin Boulay d’avoir manqué de respect ou politesse, ainsi qu’avoir tenu des propos blasphématoires ou injurieux fondés sur la condition sociale de Inderjit Singh Tatla-Natt, un commis aux paniers travaillant au Wal-Mart de l’autoroute Chomedey. Le policier a également été pris en faute pour avoir utilisé la force et arrêté illégalement le plaignant.
Quant à Maxime Bray, il a dérogé au code de déontologie en allant rencontrer la gérante de M. Singh Tatla-Natt, peut-on lire dans la décision rendue publique le 13 mars.
Les faits
Les principaux événements en cause remontent au 1er février 2015. La veille, le jugement indique que l’employé a adressé quelques commentaires arrogants aux intimés qui ont décidé de ne pas intervenir.
Le 1er février, le duo de patrouilleurs doit retourner sur place en raison d’un appel et revoit Inderjit Singh Tatla-Natt dans le stationnement où il vérifie des véhicules. Une dispute verbale aurait alors éclaté après que l’employé eut insulté les agents.
Se trouvant au volant de l’autopatrouille, Benjamin Boulay aurait abordé le plaignant en prononçant des propos irrespectueux sur son salaire et sa condition sociale. Quand celui-ci devient agressif, le policier l’aurait poussé contre la voiture, avant de le menotter et placer dans la voiture balisée, ayant recours à une certaine forme d’intimidation, un comportement inadéquat dans le cadre de ses fonctions reconnaîtra-t-il.
Son collègue a abondé dans le même sens, reconnaissant lui aussi du dérapage encouru.
Geste héroïque
Le 5 novembre 2007, les agents Boulay et Bray s’étaient démarqués pour de tout autres motifs, intervenant au péril de leur vie alors qu’un homme a ouvert le feu sur un de ses locataires, à Saint-Gabriel-de-Brandon, tel que mentionné sur le site Web de la Sécurité publique du Québec.
Le suspect, un ancien membre des forces de l’ordre, s’enlèvera la vie. «Grâce à la clairvoyance et au bon jugement des agents Boulay, Bray et de M. Brouillette (Hichame Brouillette, préposé au 911), d’autres vies ont vraisemblablement pu être sauvées», apprend-on au sujet des récipiendaires de médailles pour action méritoire.
Le premier a écopé de quatre jours de suspension sans solde alors que le second en a eu deux.
Le commissaire reproche à Benjamin Boulay d’avoir manqué de respect ou politesse, ainsi qu’avoir tenu des propos blasphématoires ou injurieux fondés sur la condition sociale de Inderjit Singh Tatla-Natt, un commis aux paniers travaillant au Wal-Mart de l’autoroute Chomedey. Le policier a également été pris en faute pour avoir utilisé la force et arrêté illégalement le plaignant.
Quant à Maxime Bray, il a dérogé au code de déontologie en allant rencontrer la gérante de M. Singh Tatla-Natt, peut-on lire dans la décision rendue publique le 13 mars.
Les faits
Les principaux événements en cause remontent au 1er février 2015. La veille, le jugement indique que l’employé a adressé quelques commentaires arrogants aux intimés qui ont décidé de ne pas intervenir.
Le 1er février, le duo de patrouilleurs doit retourner sur place en raison d’un appel et revoit Inderjit Singh Tatla-Natt dans le stationnement où il vérifie des véhicules. Une dispute verbale aurait alors éclaté après que l’employé eut insulté les agents.
Se trouvant au volant de l’autopatrouille, Benjamin Boulay aurait abordé le plaignant en prononçant des propos irrespectueux sur son salaire et sa condition sociale. Quand celui-ci devient agressif, le policier l’aurait poussé contre la voiture, avant de le menotter et placer dans la voiture balisée, ayant recours à une certaine forme d’intimidation, un comportement inadéquat dans le cadre de ses fonctions reconnaîtra-t-il.
Son collègue a abondé dans le même sens, reconnaissant lui aussi du dérapage encouru.
Geste héroïque
Le 5 novembre 2007, les agents Boulay et Bray s’étaient démarqués pour de tout autres motifs, intervenant au péril de leur vie alors qu’un homme a ouvert le feu sur un de ses locataires, à Saint-Gabriel-de-Brandon, tel que mentionné sur le site Web de la Sécurité publique du Québec.
Le suspect, un ancien membre des forces de l’ordre, s’enlèvera la vie. «Grâce à la clairvoyance et au bon jugement des agents Boulay, Bray et de M. Brouillette (Hichame Brouillette, préposé au 911), d’autres vies ont vraisemblablement pu être sauvées», apprend-on au sujet des récipiendaires de médailles pour action méritoire.