L’affaire a retonti au conseil municipal du 1er mai lorsque Louise Labrie, une résidente du complexe Le Maritime jouxtant à l’ouest le projet d’habitation Équinoxe Lévesque, a évoqué un rapport d’expert qui y décèlerait 24 anomalies.
«Il s’agit d’anomalies par rapport au permis de construction», a-t-elle expliqué au maire Marc Demers. Ça nous a été confirmé par des experts.»
Ce document, dont le Courrier Laval n’a pu obtenir copie, aurait été produit par un urbaniste mandaté par le Syndicat de la copropriété Le Maritime qui aurait eu accès aux plans et devis du projet à la suite d’un jugement de la Cour.
«On fait face à un mur de près de 30 pieds sur notre ligne mitoyenne, a poursuivi Mme Labrie en évoquant le basilaire qui accueillerait notamment 14 cases de stationnement. Ce serait construit dans la marge de recul, alors c’est contraire aux règlements et ce serait sur les plans approuvés par la Ville.»
Courtière immobilière oeuvrant dans le domaine depuis 30 ans, Louise Labrie a remis à la greffière de la Ville des photos et une copie du courriel expédié à l’attention du maire cinq jours plus tôt, où elle lui demandait d’intervenir rapidement pour constater les manquements et y apporter les correctifs appropriés.
Réaction
D’entrée de jeu, Marc Demers a mentionné à son interlocutrice qu’il n’avait «pas pris connaissance encore» de son courriel, avant d’ajouter: «On va y répondre et on va faire faire les vérifications auprès de l’urbanisme [pour voir] si tout est en règle. Quand ce n’est pas en règle, on n’hésite pas à signifier et s’il le faut arrêter les projets.»
Rappel des faits
Ce chantier a suscité la controverse dès sa mise en chantier.
Au conseil municipal de juillet 2017, une dizaine de citoyens habitant majoritairement Le Maritime étaient venus exprimer leur grogne à la période de questions.
On reprochait, entre autres, le manque de transparence de l’administration municipale et ses différents services et l’opacité entourant ce projet de résidence pour personnes âgées.
Les citoyens y dénonçaient surtout la délivrance, le 8 juin, d’un permis autorisant une tour de 26 étages dans une zone où la Ville venait, 2 mois plus tôt, de fixer la hauteur maximale des bâtiments à 15 étages.
Le maire Demers avait alors fait valoir que la demande du promoteur, Construction Jadco, datait du 19 décembre 2016, tout en martelant que la Ville ne pouvait refuser un permis de construction si, au moment de son dépôt, la demande est conforme aux règlements de zonage.
En entrevue au Courrier Laval en octobre 2017, François Brochu, alors porte-parole du cabinet du maire, réaffirmait que le projet respectait tous les règlements municipaux.
L’affaire a retonti au conseil municipal du 1er mai lorsque Louise Labrie, une résidente du complexe Le Maritime jouxtant à l’ouest le projet d’habitation Équinoxe Lévesque, a évoqué un rapport d’expert qui y décèlerait 24 anomalies.
«Il s’agit d’anomalies par rapport au permis de construction», a-t-elle expliqué au maire Marc Demers. Ça nous a été confirmé par des experts.»
Ce document, dont le Courrier Laval n’a pu obtenir copie, aurait été produit par un urbaniste mandaté par le Syndicat de la copropriété Le Maritime qui aurait eu accès aux plans et devis du projet à la suite d’un jugement de la Cour.
«On fait face à un mur de près de 30 pieds sur notre ligne mitoyenne, a poursuivi Mme Labrie en évoquant le basilaire qui accueillerait notamment 14 cases de stationnement. Ce serait construit dans la marge de recul, alors c’est contraire aux règlements et ce serait sur les plans approuvés par la Ville.»
Courtière immobilière oeuvrant dans le domaine depuis 30 ans, Louise Labrie a remis à la greffière de la Ville des photos et une copie du courriel expédié à l’attention du maire cinq jours plus tôt, où elle lui demandait d’intervenir rapidement pour constater les manquements et y apporter les correctifs appropriés.
Réaction
D’entrée de jeu, Marc Demers a mentionné à son interlocutrice qu’il n’avait «pas pris connaissance encore» de son courriel, avant d’ajouter: «On va y répondre et on va faire faire les vérifications auprès de l’urbanisme [pour voir] si tout est en règle. Quand ce n’est pas en règle, on n’hésite pas à signifier et s’il le faut arrêter les projets.»
Rappel des faits
Ce chantier a suscité la controverse dès sa mise en chantier.
Au conseil municipal de juillet 2017, une dizaine de citoyens habitant majoritairement Le Maritime étaient venus exprimer leur grogne à la période de questions.
On reprochait, entre autres, le manque de transparence de l’administration municipale et ses différents services et l’opacité entourant ce projet de résidence pour personnes âgées.
Les citoyens y dénonçaient surtout la délivrance, le 8 juin, d’un permis autorisant une tour de 26 étages dans une zone où la Ville venait, 2 mois plus tôt, de fixer la hauteur maximale des bâtiments à 15 étages.
Le maire Demers avait alors fait valoir que la demande du promoteur, Construction Jadco, datait du 19 décembre 2016, tout en martelant que la Ville ne pouvait refuser un permis de construction si, au moment de son dépôt, la demande est conforme aux règlements de zonage.
En entrevue au Courrier Laval en octobre 2017, François Brochu, alors porte-parole du cabinet du maire, réaffirmait que le projet respectait tous les règlements municipaux.