Entraîneur à cet endroit depuis plusieurs années, Benoit a démontré son savoir-faire, à la fois ses habiletés physiques, ses connaissances et ses capacités d’enseignant. Il a donc ajouté avec succès un septième dan à sa ceinture noire en faisant son «poomsae» (kata) devant son mentor.
«Je pensais qu’on devenait Grand Maître lorsqu’on atteignait le huitième dan, avoue-t-il fièrement. J’évaluais mes élèves pour passer des grades de ceinture noire quand Chong Lee m’a écrit sur un bout de papier, septième dan égal Grand Maître. J’ai vite compris!»
Le titulaire d’une ceinture noire 9e dan lui a donné une franche poignée de main en le félicitant. «Nous avons un grand respect mutuel. Je ne pensais pas atteindre ce haut niveau. Chong Lee est comme un père pour nous.»
Le taekwondo, un art coréen d’autodéfense, a été introduit au Canada et au Québec par le Grand Maître Chong Soo Lee, à Montréal, en 1964.
La timidité s’installe
Plus de 200 personnes, dont les fondateurs du Club de taekwondo Laval, Gilles Morrissette et son épouse Michelle (parents de Benoit), ont assisté à la cérémonie. «J’étais gêné de recevoir pareil honneur, lance-t-il. C’est le travail d’une vie. C’est énormément de sacrifices, des congés à mes frais, du bénévolat, des efforts, etc.»
Benoit n’a pas l’intention de changer d’un iota. «Je suis là pour aider la jeunesse, avoue-t-il humblement. Ce sont nos futurs médecins, enseignants, journalistes, etc. Il faut bien les encadrer.»
C’est à l’âge de 17 ans qu’il obtient sa ceinture noire. Au fil des ans, il a appris à mieux contrôler son corps, gérer le stress, affronter ses peurs et mieux se connaître.
«Tu peux arrêter de faire du taekwondo, mais le taekwondo te suivra toute ta vie», souligne celui qui occupe le poste de vice-président à la Fédération québécoise depuis septembre 2016.
Jeune, énergique et baveux
Benoit a amorcé le taekwondo à l’âge de 11 ans. Il se souvient de ses premiers cours au dojang situé à l’école Marc-Aurèle-Fortin, à Fabreville, avec les entraîneurs Alphonse Nguyen, Anne-Marie Racicot, Pouvian Meccassine, Stéphane Livernoche, Ernesto Belmonte et Nancy Leblanc.
«Je me souviens surtout que je bougeais beaucoup et que j’étais baveux, raconte-t-il. J’étais hyperactif. Pauvres parents. Le taekwondo m’a permis de me calmer et a amélioré ma concentration.»
Sa grande fierté réside dans le fait d’avoir été entraîneur de l’équipe canadienne à deux événements internationaux, soit en Turquie, en 1998, et au Mexique, en 2015.
«J’ai été entraîneur un peu partout dans le monde. Nos athlètes ont bien fait partout, mais la chose dont je suis le plus fier est sans aucun doute le nombre de jeunes qui ont préféré faire un sport plutôt que de se retrouver à la rue. Ils ont pu vivre une belle enfance», affirme celui qui a amorcé sa carrière d’entraîneur en 1994, un peu plus tôt que prévu, en raison d’une blessure qui a mis un terme à sa carrière d’athlète.
Le respect avant tout
Benoit Morrissette veut transmettre de belles valeurs aux jeunes. «Le respect arrive au premier rang. Il faut se respecter avant de respecter les autres. La persévérance est primordiale à mon école. Les jeunes abandonnent facilement dès qu’ils trouvent quelque chose difficile. Ils feront la même chose quand ils trouveront un emploi et qu’il y aura des difficultés. On ne veut pas cela.»
Toujours selon le nouveau Grand Maître, l’enseignement du taekwondo apporte non seulement la persévérance et le respect, mais également la courtoisie, l’intégrité, l’esprit invincible et le contrôle de soi. «Ce sont tous des éléments qui font de nos athlètes de meilleures personnes. Je veux qu’ils fassent de bons choix, qu’ils prennent des décisions rapides entre nos murs, mais aussi dans la vie de tous les jours», termine-t-il.
Entraîneur à cet endroit depuis plusieurs années, Benoit a démontré son savoir-faire, à la fois ses habiletés physiques, ses connaissances et ses capacités d’enseignant. Il a donc ajouté avec succès un septième dan à sa ceinture noire en faisant son «poomsae» (kata) devant son mentor.
«Je pensais qu’on devenait Grand Maître lorsqu’on atteignait le huitième dan, avoue-t-il fièrement. J’évaluais mes élèves pour passer des grades de ceinture noire quand Chong Lee m’a écrit sur un bout de papier, septième dan égal Grand Maître. J’ai vite compris!»
Le titulaire d’une ceinture noire 9e dan lui a donné une franche poignée de main en le félicitant. «Nous avons un grand respect mutuel. Je ne pensais pas atteindre ce haut niveau. Chong Lee est comme un père pour nous.»
Le taekwondo, un art coréen d’autodéfense, a été introduit au Canada et au Québec par le Grand Maître Chong Soo Lee, à Montréal, en 1964.
La timidité s’installe
Plus de 200 personnes, dont les fondateurs du Club de taekwondo Laval, Gilles Morrissette et son épouse Michelle (parents de Benoit), ont assisté à la cérémonie. «J’étais gêné de recevoir pareil honneur, lance-t-il. C’est le travail d’une vie. C’est énormément de sacrifices, des congés à mes frais, du bénévolat, des efforts, etc.»
Benoit n’a pas l’intention de changer d’un iota. «Je suis là pour aider la jeunesse, avoue-t-il humblement. Ce sont nos futurs médecins, enseignants, journalistes, etc. Il faut bien les encadrer.»
C’est à l’âge de 17 ans qu’il obtient sa ceinture noire. Au fil des ans, il a appris à mieux contrôler son corps, gérer le stress, affronter ses peurs et mieux se connaître.
«Tu peux arrêter de faire du taekwondo, mais le taekwondo te suivra toute ta vie», souligne celui qui occupe le poste de vice-président à la Fédération québécoise depuis septembre 2016.
Jeune, énergique et baveux
Benoit a amorcé le taekwondo à l’âge de 11 ans. Il se souvient de ses premiers cours au dojang situé à l’école Marc-Aurèle-Fortin, à Fabreville, avec les entraîneurs Alphonse Nguyen, Anne-Marie Racicot, Pouvian Meccassine, Stéphane Livernoche, Ernesto Belmonte et Nancy Leblanc.
«Je me souviens surtout que je bougeais beaucoup et que j’étais baveux, raconte-t-il. J’étais hyperactif. Pauvres parents. Le taekwondo m’a permis de me calmer et a amélioré ma concentration.»
Sa grande fierté réside dans le fait d’avoir été entraîneur de l’équipe canadienne à deux événements internationaux, soit en Turquie, en 1998, et au Mexique, en 2015.
«J’ai été entraîneur un peu partout dans le monde. Nos athlètes ont bien fait partout, mais la chose dont je suis le plus fier est sans aucun doute le nombre de jeunes qui ont préféré faire un sport plutôt que de se retrouver à la rue. Ils ont pu vivre une belle enfance», affirme celui qui a amorcé sa carrière d’entraîneur en 1994, un peu plus tôt que prévu, en raison d’une blessure qui a mis un terme à sa carrière d’athlète.
Le respect avant tout
Benoit Morrissette veut transmettre de belles valeurs aux jeunes. «Le respect arrive au premier rang. Il faut se respecter avant de respecter les autres. La persévérance est primordiale à mon école. Les jeunes abandonnent facilement dès qu’ils trouvent quelque chose difficile. Ils feront la même chose quand ils trouveront un emploi et qu’il y aura des difficultés. On ne veut pas cela.»
Toujours selon le nouveau Grand Maître, l’enseignement du taekwondo apporte non seulement la persévérance et le respect, mais également la courtoisie, l’intégrité, l’esprit invincible et le contrôle de soi. «Ce sont tous des éléments qui font de nos athlètes de meilleures personnes. Je veux qu’ils fassent de bons choix, qu’ils prennent des décisions rapides entre nos murs, mais aussi dans la vie de tous les jours», termine-t-il.