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    Home - Actualités - Franco Di Genova manquera l’adrénaline du métier de policier

    Franco Di Genova manquera l’adrénaline du métier de policier

    Benoit LeBlancPar Benoit LeBlanc1 août 2017
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    L'agent Di Genova était aux Affaires publiques de la Police de Laval depuis 2007.
    L'agent Di Genova était aux Affaires publiques de la Police de Laval depuis 2007. ©Photo - Photo TC Media - Archives
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    Mis à jour le 01 août 2017 à 21h12

    le père de deux enfants, une fille de 18 ans et un fils de 21, «Chaque jour, j’ai adoré le défi de répondre aux questions des médias tout en satisfaisant les besoins de nos enquêteurs, affirme celui qui est entré au Service de police de Laval le 16 mars 1987 après avoir débuté sa carrière sur la Rive-Sud de Montréal, à Saint-Rémi. C’est une balance sur laquelle il faut toujours trouver le bon équilibre.»

    Entrée aux relations publiques quelques mois avant lui, sa collègue Nathalie Lorrain lui a montré les pièges et astuces de cette facette du métier de policier.

    «Je ne la remercierai jamais assez! Quand un cas se présentait, on se surnommait Céline et René, à savoir qui allait assumer la tâche de porte-parole et qui partirait en cueillette d’information.»

    De toutes les affaires délicates à rapporter, dont la récente vague de fugues reliées à l’exploitation sexuelle des jeunes filles, le suicide d’une mère de 39 ans venant de tuer son bébé de 12 jours, en avril 2016, demeure la plus dure de sa carrière.

    «Nous avions deux scènes, une de meurtre au domicile de la famille avec un père en grave état de choc et une autre semblant un suicide avec le corps d’une femme repêché dans la rivière des Mille-Îles, à Laval-Ouest. J’ai jamais voulu voir les reportages. Je me suis adressé aux médias le « moton » dans la gorge. C’est la première et seule fois que ma voix a craqué en ondes.»

    Débuts mouvementés

    Franco Di Genova a débuté en tant que patrouilleur de nuit  dans les rues de Chomedey aux côtés de sa partenaire Josée Choinière.  Dès le premier appel, le natif de Montréal, qui a grandi dans Ahuntsic, a su la nature du quartier où il était affecté. Une bagarre venait d’éclater dans un bar de la rue Robinson, près du boulevard Curé-Labelle.

    «À Saint-Rémi, tu avais peut-être une sortie de route par année! Là, ça ne faisait pas trois mois que j’étais arrivé et je répondais à un appel pour découvrir le cadavre d’un homme dans un logement, à l’angle des boulevards des Prairies et Laval. Impossible de ne pas me rappeler cette odeur! On était en pleine canicule du mois d’août.»

    Pendant que la recrue Di Genova sort respirer, son collègue plus vieux trouvera un couteau planté dans le corps en décomposition.  À son retour, le jeune homme mettra la main sur des douilles derrière une porte. La victime avait été abattue de cinq coups derrière la tête.

    Drame familial

    Un autre dossier, de violence conjugale, hante toujours le nouveau retraité. «Nous étions le troisième véhicule sur place, se souvient-il. Il y avait du sang partout dans la cuisine et le salon de cette résidence. Homme et femme étaient dans un état d’ébriété avancé. Il venait de la mettre dehors et elle avait brisé une vitre pour revenir à l’intérieur.»

    Quand Franco Di Genova et Josée Choinière entrent dans la maison, ils aperçoivent des petits pieds dans l’escalier. Une fillette d’une dizaine d’années rit «en tremblant comme une feuille au vent». En montant les marches, le tandem aperçoit son frère de huit ans. Ils prennent charge de la marmaille, l’amenant au lit, où un troisième enfant en bas âge sort de dessous les couvertures.

    «Pendant tout ce temps, la mère criait et chaque fois, la fillette sursautait en panique, relate-t-il. J’ai dit à Josée de s’occuper des enfants et que j’allais régler ça. J’ai descendu l’escalier. Quand il m’a aperçu, un collègue costaud a vite deviné mes intentions et il m’a soulevé de terre par en arrière et m’a amené dehors où j’ai pris le temps de me calmer.»

    Vingt-cinq ans plus tard, le père de deux enfants, une fille de 18 ans et un fils de 21, repense encore régulièrement à cette petite fille, ce qu’elle pouvait endurer à la maison, espérant qu’elle s’en soit sorti et que tout se passe bien pour elle.

    Rescapé des camps

    Le dernier événement que le policier n’oubliera jamais est survenu après qu’un homme de 80 ans se soit plaint de tirs à la carabine à plombs sur sa boîte postale. En analysant les bosses sur le métal de celle-ci, les patrouilleurs se sont rendus de l’autre côté de la rue et ont cogné à la porte d’une résidence. Un adolescent a répondu.

    «Nous avons insisté pour parler à ses parents, même s’il nous disait qu’ils étaient absents, raconte-t-il. Sa mère s’est finalement pointée et a demandé ce qui se passait. Nous lui avons expliqué la raison de notre visite.»

    À ce moment, s’exprimant en grec, la mère s’est adressée à son fils en levant le ton. Elle a ensuite refermé la porte pour revenir l’ouvrir et tendre la carabine aux policiers, alors que son fils l’invectivait.

    «Devant nous, la maman a sommé le garçon d’aller s’excuser auprès du monsieur et de payer pour les dommages causés, en lui filant des claques derrière la tête, ajoute Franco Di Genova. Nous sommes retournés voir le vieil homme qui nous a regardés, nous disant que tout ce qu’il voulait, c’était la paix.»

    À cet instant, le citoyen octogénaire a retroussé ses manches. Sur son bras se trouvaient les chiffres tatoués d’un camp de concentration. Ce n’est pas la retraite qui effacera cette marque nazie de sa mémoire assure celui qui pourra effectuer de menus travaux sur sa demeure de Vimont en préparant son prochain voyage à Hawaï.

    Pour l
    Pour l’instant, Francoi Di Genova compte savourer pleinement ses heures de liberté avant d’entreprendre un nouveau défi.  ©Photo – Photo TC Media

    le père de deux enfants, une fille de 18 ans et un fils de 21, «Chaque jour, j’ai adoré le défi de répondre aux questions des médias tout en satisfaisant les besoins de nos enquêteurs, affirme celui qui est entré au Service de police de Laval le 16 mars 1987 après avoir débuté sa carrière sur la Rive-Sud de Montréal, à Saint-Rémi. C’est une balance sur laquelle il faut toujours trouver le bon équilibre.»

    Entrée aux relations publiques quelques mois avant lui, sa collègue Nathalie Lorrain lui a montré les pièges et astuces de cette facette du métier de policier.

    «Je ne la remercierai jamais assez! Quand un cas se présentait, on se surnommait Céline et René, à savoir qui allait assumer la tâche de porte-parole et qui partirait en cueillette d’information.»

    De toutes les affaires délicates à rapporter, dont la récente vague de fugues reliées à l’exploitation sexuelle des jeunes filles, le suicide d’une mère de 39 ans venant de tuer son bébé de 12 jours, en avril 2016, demeure la plus dure de sa carrière.

    «Nous avions deux scènes, une de meurtre au domicile de la famille avec un père en grave état de choc et une autre semblant un suicide avec le corps d’une femme repêché dans la rivière des Mille-Îles, à Laval-Ouest. J’ai jamais voulu voir les reportages. Je me suis adressé aux médias le « moton » dans la gorge. C’est la première et seule fois que ma voix a craqué en ondes.»

    Débuts mouvementés

    Franco Di Genova a débuté en tant que patrouilleur de nuit  dans les rues de Chomedey aux côtés de sa partenaire Josée Choinière.  Dès le premier appel, le natif de Montréal, qui a grandi dans Ahuntsic, a su la nature du quartier où il était affecté. Une bagarre venait d’éclater dans un bar de la rue Robinson, près du boulevard Curé-Labelle.

    «À Saint-Rémi, tu avais peut-être une sortie de route par année! Là, ça ne faisait pas trois mois que j’étais arrivé et je répondais à un appel pour découvrir le cadavre d’un homme dans un logement, à l’angle des boulevards des Prairies et Laval. Impossible de ne pas me rappeler cette odeur! On était en pleine canicule du mois d’août.»

    Pendant que la recrue Di Genova sort respirer, son collègue plus vieux trouvera un couteau planté dans le corps en décomposition.  À son retour, le jeune homme mettra la main sur des douilles derrière une porte. La victime avait été abattue de cinq coups derrière la tête.

    Drame familial

    Un autre dossier, de violence conjugale, hante toujours le nouveau retraité. «Nous étions le troisième véhicule sur place, se souvient-il. Il y avait du sang partout dans la cuisine et le salon de cette résidence. Homme et femme étaient dans un état d’ébriété avancé. Il venait de la mettre dehors et elle avait brisé une vitre pour revenir à l’intérieur.»

    Quand Franco Di Genova et Josée Choinière entrent dans la maison, ils aperçoivent des petits pieds dans l’escalier. Une fillette d’une dizaine d’années rit «en tremblant comme une feuille au vent». En montant les marches, le tandem aperçoit son frère de huit ans. Ils prennent charge de la marmaille, l’amenant au lit, où un troisième enfant en bas âge sort de dessous les couvertures.

    «Pendant tout ce temps, la mère criait et chaque fois, la fillette sursautait en panique, relate-t-il. J’ai dit à Josée de s’occuper des enfants et que j’allais régler ça. J’ai descendu l’escalier. Quand il m’a aperçu, un collègue costaud a vite deviné mes intentions et il m’a soulevé de terre par en arrière et m’a amené dehors où j’ai pris le temps de me calmer.»

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    «Nous avons insisté pour parler à ses parents, même s’il nous disait qu’ils étaient absents, raconte-t-il. Sa mère s’est finalement pointée et a demandé ce qui se passait. Nous lui avons expliqué la raison de notre visite.»

    À ce moment, s’exprimant en grec, la mère s’est adressée à son fils en levant le ton. Elle a ensuite refermé la porte pour revenir l’ouvrir et tendre la carabine aux policiers, alors que son fils l’invectivait.

    «Devant nous, la maman a sommé le garçon d’aller s’excuser auprès du monsieur et de payer pour les dommages causés, en lui filant des claques derrière la tête, ajoute Franco Di Genova. Nous sommes retournés voir le vieil homme qui nous a regardés, nous disant que tout ce qu’il voulait, c’était la paix.»

    À cet instant, le citoyen octogénaire a retroussé ses manches. Sur son bras se trouvaient les chiffres tatoués d’un camp de concentration. Ce n’est pas la retraite qui effacera cette marque nazie de sa mémoire assure celui qui pourra effectuer de menus travaux sur sa demeure de Vimont en préparant son prochain voyage à Hawaï.

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