Un an après la vente de la Maison mère, chemin Côte-Sainte-Catherine, dans Outremont, les collections de ces religieuses ont été rapatriées au 100, place Juge-Desnoyers, où le couvent de Pont-Viau accueille désormais le Musée Délia-Tétreault.
«Nous racontons l’incroyable épopée de ces intrépides petits bouts de femme sans frontières parties de chez elles pour faire le bien, d’affirmer soeur Jeanne Gauvin, directrice du Musée Délia-Tétreault. Alors que notre Québec devient de plus en plus une terre d’accueil, les valeurs de solidarité universelle et partage véhiculées par le musée sont plus qu’actuelles.»
«Le tourisme religieux est important et cette initiative nous permet d’offrir quelque chose de nouveau qu’on n’avait pas à Laval, de souligner Marie-Josée Bougie, de Tourisme Laval. Nous pourrons présenter cette option aux opérateurs de tour qui nous contactent.»
«Depuis l’enfance, j’ai toujours été touché par la mission de ces religieuses, de continuer le poète de réputation mondiale Fernand Ouellette qui fréquente leur chapelle depuis plusieurs années. Un élément ignoré demeure leur correspondance. Elles ont fait connaître le monde aux Québécois et ont ainsi préparé, d’une certaine façon, la venue de l’Exposition universelle de 1967.»
L’engagement social de ces femmes, provenant aujourd’hui de 17 nationalités, prend des formes aussi variées que le travail social, l’alphabétisation, les soins des enfants et personnes handicapées ou atteintes du V.I.H./Sida, en plus d’aider les réfugiés, immigrants et prisonniers.
Trois volets
Lors de leur passage, les visiteurs pourront découvrir trois espaces distincts. D’abord, l’exposition Du soleil dans nos bagages, mise sur pied en 2002 par le Musée de la civilisation de Québec, termine son voyage à l’ombre du pont Viau, après des escales au Nouveau-Brunswick, Manitoba et à quelques endroits de la Belle Province.
«Quelques membres de la communauté ont réfléchi à la façon de commémorer leur centenaire, de préciser Alexandre Payer, commissaire de l’exposition. Elle est à l’image de Délia Tétreault, une femme modeste ouverte au dialogue entre les cultures.»
«Cette partie relate les voyages de ces femmes, elles sont 278 réparties à l’étranger en ce moment, qui partagent nos valeurs que sont l’éducation, la santé et la promotion de la femme», de mentionner sœur Jeanne Gauvin qui a enseigné durant 16 ans à Hong Kong avant de revenir au pays.
Le deuxième étage comporte également La chambre du souvenir, un ensemble des maigres biens ayant appartenu à Délia Tétreault, originaire de Marieville et fondatrice de la communauté dont la première destination a été la Chine.
«C’était une jeune femme ayant beaucoup d’audace, indique la directrice du Musée. Elle a fondé la première communauté missionnaire féminine issue des Amériques parce qu’elle ne trouvait pas de centre de formation au pays. Elle a convaincu l’évêque de contacter le pape Pie X qui a immédiatement accepté la proposition. Il faut se souvenir du cran qu’elle a eu et de sa volonté de partager les beautés du monde en voyant le bon côté des choses. Délia a écrit plus de 2000 lettres aux jeunes missionnaires pour les conseiller.»
Le dernier segment du Musée comprend les 40 tableaux de composition principalement abstraite signés sœur Marie Bilodeau qui s’est inspirée de citations de cette correspondance, accrochés aux corridors et murs de la chapelle.
Un parc à Marieville
Lors de l’inauguration officielle du Musée Délia-Tétreault, alors que le maire Marc Demers soulignait l’arrivée des Sœurs missionnaires de l’Immaculée-Conception en sol lavallois, en 1924, le maire de Marieville, Gilles Delorme, a confirmé que sa municipalité aura officiellement un parc au nom de Délia Tétreault cet été.
«C’est dire la fierté des gens de Marieville où cette dame est née et a grandi, respectant aussi sa volonté de toujours chercher des espaces de beauté pour établir ses couvents», de conclure M. Delorme.
Un an après la vente de la Maison mère, chemin Côte-Sainte-Catherine, dans Outremont, les collections de ces religieuses ont été rapatriées au 100, place Juge-Desnoyers, où le couvent de Pont-Viau accueille désormais le Musée Délia-Tétreault.
«Nous racontons l’incroyable épopée de ces intrépides petits bouts de femme sans frontières parties de chez elles pour faire le bien, d’affirmer soeur Jeanne Gauvin, directrice du Musée Délia-Tétreault. Alors que notre Québec devient de plus en plus une terre d’accueil, les valeurs de solidarité universelle et partage véhiculées par le musée sont plus qu’actuelles.»
«Le tourisme religieux est important et cette initiative nous permet d’offrir quelque chose de nouveau qu’on n’avait pas à Laval, de souligner Marie-Josée Bougie, de Tourisme Laval. Nous pourrons présenter cette option aux opérateurs de tour qui nous contactent.»
«Depuis l’enfance, j’ai toujours été touché par la mission de ces religieuses, de continuer le poète de réputation mondiale Fernand Ouellette qui fréquente leur chapelle depuis plusieurs années. Un élément ignoré demeure leur correspondance. Elles ont fait connaître le monde aux Québécois et ont ainsi préparé, d’une certaine façon, la venue de l’Exposition universelle de 1967.»
L’engagement social de ces femmes, provenant aujourd’hui de 17 nationalités, prend des formes aussi variées que le travail social, l’alphabétisation, les soins des enfants et personnes handicapées ou atteintes du V.I.H./Sida, en plus d’aider les réfugiés, immigrants et prisonniers.
Trois volets
Lors de leur passage, les visiteurs pourront découvrir trois espaces distincts. D’abord, l’exposition Du soleil dans nos bagages, mise sur pied en 2002 par le Musée de la civilisation de Québec, termine son voyage à l’ombre du pont Viau, après des escales au Nouveau-Brunswick, Manitoba et à quelques endroits de la Belle Province.
«Quelques membres de la communauté ont réfléchi à la façon de commémorer leur centenaire, de préciser Alexandre Payer, commissaire de l’exposition. Elle est à l’image de Délia Tétreault, une femme modeste ouverte au dialogue entre les cultures.»
«Cette partie relate les voyages de ces femmes, elles sont 278 réparties à l’étranger en ce moment, qui partagent nos valeurs que sont l’éducation, la santé et la promotion de la femme», de mentionner sœur Jeanne Gauvin qui a enseigné durant 16 ans à Hong Kong avant de revenir au pays.
Le deuxième étage comporte également La chambre du souvenir, un ensemble des maigres biens ayant appartenu à Délia Tétreault, originaire de Marieville et fondatrice de la communauté dont la première destination a été la Chine.
«C’était une jeune femme ayant beaucoup d’audace, indique la directrice du Musée. Elle a fondé la première communauté missionnaire féminine issue des Amériques parce qu’elle ne trouvait pas de centre de formation au pays. Elle a convaincu l’évêque de contacter le pape Pie X qui a immédiatement accepté la proposition. Il faut se souvenir du cran qu’elle a eu et de sa volonté de partager les beautés du monde en voyant le bon côté des choses. Délia a écrit plus de 2000 lettres aux jeunes missionnaires pour les conseiller.»
Le dernier segment du Musée comprend les 40 tableaux de composition principalement abstraite signés sœur Marie Bilodeau qui s’est inspirée de citations de cette correspondance, accrochés aux corridors et murs de la chapelle.
Un parc à Marieville
Lors de l’inauguration officielle du Musée Délia-Tétreault, alors que le maire Marc Demers soulignait l’arrivée des Sœurs missionnaires de l’Immaculée-Conception en sol lavallois, en 1924, le maire de Marieville, Gilles Delorme, a confirmé que sa municipalité aura officiellement un parc au nom de Délia Tétreault cet été.
«C’est dire la fierté des gens de Marieville où cette dame est née et a grandi, respectant aussi sa volonté de toujours chercher des espaces de beauté pour établir ses couvents», de conclure M. Delorme.