Présentement, deux compagnies seulement offrent cette protection supplémentaire dans le contrat aux clients qui le demandent. «Mais ça va s’étendre avec le temps, explique Maya Raic, présidente de la Chambre de l’assurance de dommages, indiquant que plus de 50 % des réclamations étaient en lien avec des dommages causés par l’eau. Ce sera aux compagnies d’analyser le tout et de construire le produit en conséquence.»
La pluie abondante, la grêle et les refoulements d’égout, qualifiés d’act of God, sont couverts par les assurances. «Ce sont des événements fortuits et non prévisibles contrairement aux inondations du printemps», explique Mme Raic, ajoutant toutefois que la situation actuelle dépasse grandement la norme.
Les dommages aux voitures qui auront été inondées «sont couverts si l’assuré a choisi une protection tous risques ou accident sans collision», fait valoir la présidente. «Il y a aussi des frais de subsistance qui peuvent être accordés, si c’est prévu au contrat et que le gouvernement ou une autorité émet un ordre d’évacuation.»
Maya Raic révèle que si le particulier n’est pas protégé contre les inondations, la situation est différente pour les petites entreprises. «Les petits commerces peuvent avoir droit à une couverture s’ils ont ajouté cette clause dans le contrat», dit-elle.
Contacter agent ou courtier
Malgré tout, Mme Raic conseille fortement aux gens de contacter son agent ou courtier d’assurance afin de valider leur contrat et profiter d’un accompagnement dans cette épreuve.
«Pour le moment, on comprend que le plus urgent est de s’occuper des sacs de sable, mais une fois l’eau retirée, c’est là que les citoyens ont besoin d’information. C’est un exercice qu’il ne faut pas négliger», soutient-elle, citant au passage un sondage de 2016 qui montre que 72 % des sinistrés ont trouvé le processus simple et rapide avec l’aide d’un expert.
Elle rappelle également que les citoyens peuvent consulter le guide du sinistré disponible en ligne sur le site de la Chambre (www.chad.ca), qui explique clairement les étapes à suivre.
La Chambre de l’assurance de dommage encadre plus de 15 000 professionnels, soit 5375 agents en assurance de dommages, 6828 courtiers et 3078 experts en sinistre. «Nous avons un code de déontologie à suivre et tout doit être fait dans les règles de l’art. Nous sommes sévères là-dessus. S’il y a des manques, les gens doivent nous en informer et les corrections seront faites», souligne Maya Raic.
Finalement, cette dernière conseille à la population de prendre des photos ou des vidéos de ses biens avant qu’un sinistre arrive. Dans le cas échéant, il est toujours plus facile par la suite de travailler avec son assureur.
Présentement, deux compagnies seulement offrent cette protection supplémentaire dans le contrat aux clients qui le demandent. «Mais ça va s’étendre avec le temps, explique Maya Raic, présidente de la Chambre de l’assurance de dommages, indiquant que plus de 50 % des réclamations étaient en lien avec des dommages causés par l’eau. Ce sera aux compagnies d’analyser le tout et de construire le produit en conséquence.»
La pluie abondante, la grêle et les refoulements d’égout, qualifiés d’act of God, sont couverts par les assurances. «Ce sont des événements fortuits et non prévisibles contrairement aux inondations du printemps», explique Mme Raic, ajoutant toutefois que la situation actuelle dépasse grandement la norme.
Les dommages aux voitures qui auront été inondées «sont couverts si l’assuré a choisi une protection tous risques ou accident sans collision», fait valoir la présidente. «Il y a aussi des frais de subsistance qui peuvent être accordés, si c’est prévu au contrat et que le gouvernement ou une autorité émet un ordre d’évacuation.»
Maya Raic révèle que si le particulier n’est pas protégé contre les inondations, la situation est différente pour les petites entreprises. «Les petits commerces peuvent avoir droit à une couverture s’ils ont ajouté cette clause dans le contrat», dit-elle.
Contacter agent ou courtier
Malgré tout, Mme Raic conseille fortement aux gens de contacter son agent ou courtier d’assurance afin de valider leur contrat et profiter d’un accompagnement dans cette épreuve.
«Pour le moment, on comprend que le plus urgent est de s’occuper des sacs de sable, mais une fois l’eau retirée, c’est là que les citoyens ont besoin d’information. C’est un exercice qu’il ne faut pas négliger», soutient-elle, citant au passage un sondage de 2016 qui montre que 72 % des sinistrés ont trouvé le processus simple et rapide avec l’aide d’un expert.
Elle rappelle également que les citoyens peuvent consulter le guide du sinistré disponible en ligne sur le site de la Chambre (www.chad.ca), qui explique clairement les étapes à suivre.
La Chambre de l’assurance de dommage encadre plus de 15 000 professionnels, soit 5375 agents en assurance de dommages, 6828 courtiers et 3078 experts en sinistre. «Nous avons un code de déontologie à suivre et tout doit être fait dans les règles de l’art. Nous sommes sévères là-dessus. S’il y a des manques, les gens doivent nous en informer et les corrections seront faites», souligne Maya Raic.
Finalement, cette dernière conseille à la population de prendre des photos ou des vidéos de ses biens avant qu’un sinistre arrive. Dans le cas échéant, il est toujours plus facile par la suite de travailler avec son assureur.