Parmi l’équipe, on retrouvait Roseline Filion, multiple médaillée des Jeux olympiques en plongeon et porte-parole sur le territoire lavallois de cette vaste campagne provinciale. «C’est un événement très important et je suis fière d’y participer. C’est aussi une façon de redonner à ma communauté, à Laval, qui m’a beaucoup donné», indique l’athlète qui faisait la tournée de trois points de cueillette.
«Nous sommes très chanceux d’avoir Mme Filion avec nous, c’est une porte-parole impliquée, de dire le maire Marc Demers, président d’honneur. Elle est l’inspiration de bien des gens de par son parcours professionnel.»
Non loin, Michel Gingras, représentant délégué de Laval pour la Société St-Vincent de Paul, et Jean Gagnon, directeur général du Centre de bénévolat et moisson Laval, étaient bien heureux de voir les gens contribuer à cette guignolée, qui se déploie pour la première fois sous la collaboration des deux organismes.
«Cette année, nous avons 25 points de cueillette, contrairement à 5 par le passé, explique Michel Gingras. Laval était la ville où on amassait le moins avec 40-45 000 $. Nous avons 400 bénévoles aujourd’hui qui seront sur place de 6h à 18h.»
Aider à l’année
Les dons récoltés en ce 8 décembre seront partagés à parts égales entre le Centre de bénévolat et la Société St-Vincent de Paul, mais l’entièreté bénéficiera aux citoyens lavallois dans le besoin. «Aujourd’hui, c’est La grande guignolée des médias, mais on peut donner jusqu’au 24 décembre», fait valoir Michel Gingras.
«La faim continue, il y a un après de 364 jours, d’ajouter Jean Gagnon, qui a salué l’engagement de Couche-Tard. On a besoin d’aide à l’année longue. Dans les cinq dernières années, il y a eu une hausse de demandes des paniers de Noël, c’est alarmant.»
Donner de son temps
Karine Rodrigue, directrice du marketing au Centropolis, était l’une des bénévoles sur place. «C’est la St-Vincent de Paul qui nous a approchés. C’est une super belle cause et nous avons sollicités les commerçants du Centropolis pour qu’ils nous accompagnent. On a établi des blocs d’heures et il y aura une rotation de bénévoles. Les gens sont super généreux, donnant à coup de 20 et 25 $, c’est l’fun!»
Débutée en 2001, La grande guignolée des médias a permis d’amasser 3,1 M$ l’an dernier, venant ainsi en aide à quelque 300 000 personnes.