En marge des assises annuelles de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), tenues les 12 et 13 mai à Québec, le ministre s’est contenté d’affirmer que son gouvernement respecterait les engagements pris à l’égard des municipalités, l’automne dernier, visant à rétablir le rapport de force dans les négociations.
On se rappellera qu’en septembre 2015, avec une très forte majorité, les représentants des Villes avaient accepté un nouveau pacte fiscal qui les privait de 1,2 G$ en transferts sur quatre ans en retour de ce pouvoir de décret.
À l’époque, le maire de Laval avait pris ses distances face à ce droit unilatéral de déterminer des conditions de travail des employés municipaux.
«M. Demers a toujours cru et croit toujours aux vertus de la négociation, s’est borné à dire le porte-parole au cabinet du maire, François Brochu. Quand les moyens mis de l’avant par M. Coiteux seront connus, on pourra les commenter, mais pour le moment tout ça reste beaucoup trop flou.»