Depuis le 12 janvier, il n’est plus membre du Comité de vérification. Le maire Marc Demers a annoncé lors du conseil municipal qu’il le remplaçait par le conseiller de Saint-Vincent-de-Paul, Paolo Galati.
La rémunération affectée à ce poste est de 200 $ pour chacune des six séances annuelles.
Le lendemain, mercredi 13 janvier, le comité exécutif de la Ville a adopté une résolution à l’effet de retirer M. Coupal du Comité de retraite de la Ville, nous révèle le principal intéressé. Incidemment, l’élu de Souvenir-Labelle, qui y siégait bénévolement, participera à sa dernière réunion demain matin, jeudi.
Réaction
Dans les échanges précédant le vote mardi soir, l’indépendant Michel Trottier a vivement dénoncé «la partisannerie» derrière la décision de «priver le Comité [de vérification] d’une personne qui, jusqu’à son départ du Mouvement lavallois, était jugée compétente».
Ce à quoi le maire a fait valoir la politique de confidentialité rattachée à la fonction. «M. Coupal a quitté [le ML] pour retrouver sa liberté de parole. Il est de ma responsabilité de nommer les bonnes personnes aux bonnes places.»
Pour Alain Lecompte, cet ex-élu du ML devenu indépendant en 2014, l’exclusion de Jean Coupal des comités de la Ville «envoie un message très clair» aux conseillers du parti au pouvoir. «Quiconque quitte le Mouvement lavallois se voit démettre de ses fonctions, ce qui dans certains cas peut entraîner d’importantes pertes de revenus.»
À cet égard, il évoque des primes annuelles de quelque 20 000 $ attachées à la présidence du Comité de retraite et de la Commission de l’habitation et du logement de même qu’à des postes sur le conseil d’administration de la Société de transport de Laval (STL). «Le maire aurait dû se garder une petite gêne», a terminé M. Lecompte.