Totalisant quelque 60 000 pieds carrés, ces terrains actuellement occupés par des industries feront place à un parc municipal linéaire favorisant un mode de vie actif, conformément aux principes propres au mode de développement Transit-Oriented Development (TOD) au pourtour des réseaux de transport en commun.
Incidemment, il est prévu d’aménager une passerelle afin de permettre aux piétons et cyclistes de traverser la voie ferrée pour relier tout le secteur résidentiel à l’ouest de la station de métro.
Certaine urgence
Considérant que le Service de l’ingénierie prévoit amorcer les travaux dès l’automne prochain, une somme de 100 000 $ a également été autorisée pour couvrir, au besoin, les coûts liés aux procédures en expropriation.
«Cette démarche vise à garantir la prise de possession des emprises requises pour la réalisation du projet selon l’échéancier prévu», explique la porte-parole de la Ville, Valérie Sauvé, ajoutant qu’«il s’agit d’une procédure de dernier recours» et qu’«à ce jour, aucun avis d’expropriation n’a été signifié aux propriétaires».
Négociations
Depuis quelques mois, la Division expertise immobilière du Service de l’évaluation rencontre des propriétaires visés par le projet afin d’en arriver à des ententes de gré à gré.
Les négociations se poursuivront au cours des prochaines semaines, assure Mme Sauvé.
Dans le cas où les négos achopperaient, la Ville se prévaudrait de son droit d’expropriation et la cause serait alors entendue devant le tribunal administratif du Québec.
Appel d’offres
Parallèlement, la Ville est en processus d’appel d’offres pour un mandat de design urbain dans la foulée de revitalisation de ce vieux secteur industriel où la trame résidentielle est à reprendre ses droits.
«Le contrat devrait être octroyé prochainement», mentionne Julie Tremblay, conseillère en communication à la Ville.
Au printemps, les autorités municipales consulteront les citoyens du secteur dans le cadre de ce grand réaménagement urbain.
300 M$
Amorcée il y a quelques années, la conversion de cette zone industrielle a notamment vu deux anciennes cours à bois plier bagage.
Racheté par le Fonds immobilier de solidarité FTQ et le Groupe Trigone, ce vaste terrain de 700 000 pieds carrés bordant l’avenue Léo-Lacombe (anciennement connue sous la montée du Moulin) est au cœur d’un colossal développement domiciliaire à s’implanter à 500 mètres au sud de la station de métro.
Évalué à 300 M$, le projet d’habitation District Concorde se déclinera en une quinzaine de phases qui, à terme, totalisera 1400 condos.