Elle a créé 12 postes pour traiter les demandes de nouvelles infrastructures intrinsèques aux projets de développement, qu’ils soient de nature résidentielle, commerciales, industrielle ou institutionnelle.
Ces employés se partagent entre les Services de l’ingénierie, de l’urbanisme et de l’environnement.
De ce nombre, cinq ingénieurs et un urbaniste sont spécialement affectés à la centaine de projets qui se retrouvent actuellement sur la liste d’attente. En moyenne, ils y sont depuis quatre ans, reconnaît Luc Paquette, assistant-directeur au Service de l’urbanisme. Les moins chanceux subissent les contrecoups de ces délais depuis huit ans.
Un guichet unique a d’ailleurs été mis en place à la Direction générale pour coordonner le tout. Faut-il préciser qu’il s’agit ici de demandes de promoteurs impliquant l’implantation de nouvelles infrastructures souterraines et de prolongement de rue.
60 jours
Cela dit, les processus se sont grandement améliorés au cours de la dernière année.
«On est passés de 121 à 60 jours en moyenne pour les émission de permis en 2015», a déclaré, en ouverture du Forum immobilier de Laval, Clément Bilodeau, directeur général adjoint (DGA) au Développement durable.
Ce grand rendez-vous, tenu le 30 novembre au Château Royal, permettait justement de dresser l’état des lieux et de rassurer promoteurs et entrepreneurs quant à la suite des choses.
Par ailleurs, la Ville a haussé de 500 à 5000 $ le seuil minimal de la valeur des travaux à partir duquel elle exige un permis de rénovation, ce qui désengorgera d’autant le Service d’urbanisme.
Du simple au double
Bon an mal an, la Ville livrait en moyenne 10 demandes de services municipaux par année. Dès 2016, elle ambitionne doubler sa capacité de traitement pour ainsi approuver 20 projets de développement, soutient le directeur général adjoint au Développement économique à la Ville, Marc Tremblay.
Nouveaux délais
Désormais, l’administration municipale s’engage à répondre dans un délai de 30 jours à toute demande de promoteur liée à de nouvelles infrastructures municipales.
À la suite de cette opinion préliminaire, la Ville se donnera 120 jours pour revenir auprès du promoteur et lui présenter l’ensemble des données encadrant tout développement possible sur le site convoité.
Enfin, pour accélérer les projets urbains dits structurants, le Bureau des grands projets pourra désormais compter sur huit nouveaux employés.