C’est à 89,5 % que les professeurs ont voté pour l’obtention de ce mandat.
«Le message est on ne peut plus clair, d’affirmer par voie de communiqué Sébastien Manka, président du Syndicat des enseignantes et des enseignants du cégep Montmorency (SEECM), affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (Fneeq-CSN). Le gouvernement a réussi à mettre les enseignantes et les enseignants en colère!»
Le SEECM était le premier de la Fneeq-CSN à organiser ce vote sur la grève. «Je ne suis pas surpris du résultat du vote, de continuer M. Manka. Les attaques patronales fusent de toute part. Les salaires, la retraite, mais aussi les conditions d’enseignement qui sont les conditions d’études de nos étudiantes et étudiants!»
Tout le personnel
À Montmorency, la mobilisation des professeurs s’ajoute à celle des des employées et employés de soutien. C’est à près de 83 % que les membres du Syndicat des employées et employés du Cégep Montmorency (SEECM), affilié à la Fédération des employées et employés du secteur public (FEESP-CSN), ont voté favorablement pour ce même mandat de grève.
«Si les négociations ne se règlent pas aux tables, si le gouvernement s’entête à refuser de négocier de bonne foi, il nous trouvera dans la rue!» a soutenu pour sa part Richard Granger, président du SEECM-FEESP.
Notons que les deux syndicats seront appelés à se prononcer sur une actualisation du mandat de six jours avant la fin du premier exercice de ces premières journées de grève (B.L.)