Après avoir affiné leur art lors des ateliers, la trentaine d’étudiants participants ont livré une création littéraire de 250 mots sur le thème Murmures.
Le jury a couronné un podium tout masculin avec Jeremy Roberts, un résident de Sainte-Rose, qui a remporté la palme finale, suivi de Maxime Thibodeau, de Chomedey, et du Montréalais Christopher Robidoux Boyer. Étienne Robidoux a décroché le 4e Prix.
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Les lauréats se sont partagé 4 bourses de 100 $ offertes par la Fondation du Collège Montmorency.
Ceux qui le désirent pourront représenter leur institution au Marathon intercollégial de 24 heures qui prendra place au Cégep André-Laurendeau du vendredi 27 février au samedi 28.
D’autres prix étaient en lice, soit des paires de billets pour un spectacle de la Salle André-Mathieu et au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, un CD de Patrice Michaud, ainsi que huit dictionnaires de diverses natures.
Le romancier
L’auteur Sébastien Chabot a ouvert le bal, lui qui a déjà participé à ce type d’événement quand il était étudiant au Cégep de Rimouski. Connu, entre autres, pour les titres Ma mère est une marmotte, L’Angoisse des poulets sans plumes et L’Empereur en culottes courtes, il apprécie ce genre de rencontre.
«Je vais leur montrer comment entrer dans un état second et à écrire selon une émotion, de dire l’écrivain qui a utilisé un extrait de musique Death Metal pour son atelier. En plus d’apprendre à écrire une action cohérente en peu de mots, ils devront créer un personnage à partir d’une ou plusieurs personnes qui les enrage.»
Autres invités
De leur côté, Patrice Michaud a démontré comment il utilise les «parenthèses» dans sa composition, alors qu’Anne Émond a proposé une réflexion sur la notion de personnage et que Jean-Marc Massie a abordé les principes narratifs via l’un de ses contes.
«À part Jean-Marc Massie, ce sont tous des invités que l’on reçoit pour la première fois», de préciser Claude Gauthier, conseillère à la vie étudiante et responsable de l’événement à Montmorency.
Paroles d’étudiants
L’esprit de fête était palpable avant le début du Marathon, les étudiants échangeant entre eux.
«J’ai manqué ma chance l’an passé, de dire Dinh-Son Nguyen, élève de 2e année. Je voulais vivre l’expérience et explorer plusieurs types de littérature.»
«J’aime produire sous pression, d’observer Miléna Bauer, bientôt finissante. Je sors le meilleur de moi-même. Faut dire aussi que j’apprécie les rencontres des artistes, comme Claude Legault l’an dernier. Et la bouffe est gratuite!»
«Je suis vraiment là pour l’amour de l’écriture, mais je n’ai jamais le temps d’écrire, continue Léah Riverin, qui est arrivée au Collège cet automne. J’espère trouver l’inspiration.»
«Moi, j’aimerais dire que je suis ici pour le plaisir, mais j’avoue être là surtout pour les deux point bonis du cours Poésie et création», de révéler Alexandre Dalpé, déclenchant les rires chez ses collègues.