Désireux d’avoir une voix dans la construction future d’une résidence pour personnes âgées, sur le boulevard Tessier, un groupe de citoyens vient de former un nouvel organisme: l’Association des résidents du Domaine Renaud.
Le bâtiment de cinq étages et 73 logements sera érigé sur un terrain vacant, entre les rues Langelier et Henri-Poitras.
Il accueillera les aînés de 75 ans et plus en légère perte d’autonomie et, selon certaines conditions, les personnes entre 65 et 74 ans. Ce projet est réalisé dans le cadre du Programme AccèsLogis Québec.
«Nous ne sommes pas contre la nature du projet, mais plutôt contre l’emplacement, explique le président de l’organisme, Michel Dumoulin, qui est assisté d’Eli Abed (vice-président), de Guillaume Bertrand et Fabienne Candeago (secrétaire-trésorerie). Ça fera une rupture dans l’architecture du quartier où on ne retrouve que des bungalows. Et avec le terrain de soccer situé juste à côté de la résidence, ce sera bruyant pour les gens âgés et non sécuritaire avec les ballons de soccer perdus.»
Compromis
M. Dumoulin, qui habite le secteur depuis 40 ans, s’affaire actuellement à informer et tâter le pouls du voisinage. La voix de sa nouvelle association sera le reflet de l’opinion des gens consultés sur le sujet, précise-t-il.
Si le projet devait effectivement aller de l’avant dans sa forme actuelle, il aimerait rencontrer les autorités municipales afin de voir si la discussion serait possible entre les deux parties.
«On voudrait en arriver à un compromis. Peut-être faire partie du concept et tenter de diminuer le nombre d’étages, pour conserver l’harmonie avec le Domaine Renaud», dit-il.
Un autre projet du genre est prévu sur le boulevard des Châteaux, à Chomedey. Ce bâtiment aura 8 étages et abritera 86 logements ainsi qu’un espace commercial au rez-de-chaussée.
Dans les deux cas, la gestion sera assurée par l’Office municipal d’habitation de Laval, dont les bureaux déménageraient dans le bâtiment de la rue des Châteaux.
Nous avons tenté d’avoir des réponses de la part de la Ville, mais au moment de mettre sous presse, nous n’avions pas eu de retour d’appel.