Plus d’une centaine de parents, amis et policiers ont assisté à la cérémonie organisée en son honneur. Les policiers de Laval ont par la suite profité de l’occasion pour inaugurer un édifice qui portera à jamais le nom de leur défunt collègue. «Pour nous, il est essentiel de lui rendre hommage, car son professionnalisme, son dévouement et sa joie de vivre resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Daniel a combattu le crime avec détermination et ses efforts ne seront jamais vains», a souligné Nathalie Lorrain, porte-parole du Service de police de Laval.
Mort dans l’exercice de ses fonctions il y a un an exactement, le policier était très apprécié de sa famille et de la communauté policière. «C’était un gars de party. Il avait toujours le sourire aux lèvres et il adorait son métier», raconte une des tantes de Daniel.
Une page d’histoire en son nom
C’est le centre de formation et de coordination des mesures d’urgence, situé au 560, 2e rue à Laval-des-Rapides qui a été rebaptisé en mémoire du défunt policier. La conjointe de Daniel Tessier, Dominique Lapointe, a été très émue par ce geste. «Cela me touche énormément de savoir que les générations futures connaîtront son histoire. C’est un honneur que vous faites à Daniel», a-t-elle lancé.
«Nous voulons que son histoire reste à jamais gravée dans la mémoire des Lavallois», a déclaré avec émoi le directeur du Service de police de Laval, Jean-Pierre Gariepy. «La guérison de blessures profondes passe par des gestes faits en la mémoire de ceux qui nous ont quitté et quoi de mieux que l’édifice où il a débuté sa carrière pour lui rendre hommage», a-t-il souligné.
Ce sont les deux filles de Daniel Tessier, Véronique et Marie-Andrée, qui ont procédé au dévoilement officiel de la plaque commémorative à l’effigie du nom de leur père.
Deuxième décès en deux ans
Depuis la création du Service de police de Laval, Daniel Tessier est le deuxième policier lavallois à perdre la vie dans l’exercice de ses fonctions. En décembre 2005, toute la communauté policière avait été bouleversée d’apprendre la mort en service de Valérie Gignac, jeune policière de 25 ans. À peine un an plus, tard, c’est au tour de l’officier Daniel Tessier d’être immortalisé dans le cœur et la mémoire des policiers de Laval.
«C’est sûr que ça incite les policiers à être plus vigilants, mais il n’y a pas de solution magique, ça fait partie de notre métier. On n’a pas remis nos procédures en question à la suite de ces décès. Dans le cas de Daniel, la procédure d’entrée dynamique a été bien suivie. On ne peut jamais prévoir comment ça va se terminer, c’est un risque qu’on prend à tous les jours lorsqu’on enfile notre uniforme», fait valoir Mme Lorrain.
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