Comme c’est devenu coutume, les trois usines de production d’eau potable à Laval se sont vu attribuer l’attestation «5 étoiles», le 22 octobre dernier.
Il s’agit de la plus haute distinction du Programme d’excellence en eau potable – Traitement (PEXEP-T) développé en 2000 par Réseau Environnement.
À la cérémonie de récompenses, qui clôturait la 46e édition du Symposium sur la gestion de l’eau tenue à l’Université Laval, les stations de Sainte-Rose, Pont-Viau et Chomedey figuraient parmi les 11 usines les plus performantes des 32 municipalités membres du programme.
À ce chapitre, Laval dame le pion aux quatre autres villes québécoises de plus de 250 000 habitants alors que Québec a vu 2 de ses 4 usines obtenir une note parfaite et qu’une seule des 7 usines à Montréal a mérité les 5 étoiles. Quant à Gatineau et Longueuil, qui opère chacune trois stations de traitement d’eau potable sur leur territoire, elles sont exclues de ce club sélect depuis au moins les cinq dernières années.
Tradition d’excellence
Cette année, l’usine de Sainte-Rose a prolongé à 13 sa séquence d’attestation «Phase 3 – 5 étoiles» alors que la station de Pont-Viau récidivait pour une 12e sélection consécutive.
Pour sa part, l’usine de Chomedey en était à sa 7e note parfaite. Incidemment, cette usine s’est illustrée au dernier Symposium en remportant le prix «Choix du public» dans le cadre du concours annuel, où les 250 spécialistes présents devaient, à l’aveugle, désigner la meilleure eau du Québec.
Mine de rien, ces 3 stations de traitement produisent quotidiennement 200 millions de litres d’eau potable que la Ville distribue à travers son réseau d’aqueduc.
L’ultime phase
Le PEXEP-T prévoit ultimement une 4e phase, qui relève de «l’excellence pure et dure» selon Nicholas Fabre, coordonnateur secteur de l’eau pour les programmes d’excellence de Réseau Environnement.
Terrain inexploré à ce jour, cette ultime phase récompenserait la redondance en réseau de sorte qu’à chacune des étapes de traitement à l’usine de production d’eau potable, un équipement pourrait aussitôt suppléer en cas de panne ou de défectuosité.
«Il faut savoir que la phase 3, 5 étoiles, c’est déjà très, très ardue en termes de procédés, de reddition de comptes et d’amélioration continue de la performance», de renchérir Mathieu Laneuville, président-directeur général de Réseau Environnement.
Rappelons que la plus haute attestation de performance est attribuée aux stations de traitement dont la qualité de l’eau dépasse les exigences ministérielles et dont la constance de production et les efforts soutenus pour l’amélioration continue des procédés et des opérations sont jugés irréprochables.
À lire également: La meilleure eau du Québec est produite dans Chomedey
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