«Ce n’est plus juste une question de pollution visuelle, mais aussi une question de santé et de sécurité publique.»
C’est en ces termes que Valérie Bissonnette a interpellé les élus à la période de questions citoyennes le 9 juillet au sujet de dépôts sauvages sur le terrain du Cinéma Guzzo dans Pont-Viau.
Des seringues et de la vitre cassées se trouvent parmi les encombrants et déchets qui jonchent le stationnement et le terrain gazonné en bordure de la rue Normont, de dénoncer celle qui dit avoir constaté «une aggravation de la situation» au cours de la dernière année.
«Qu’est-ce que la Ville peut faire à court terme pour régler la situation», a-t-elle questionné.
Problème récurrent et répandu
Conseillère dans Duvernay-Pont-Viau et responsable de l’urbanisme et de l’environnement/écocitoyenneté auprès du comité exécutif, Christine Poirier est bien au fait de la situation.
Elle parle d’«une problématique qui perdure», voire un problème fort répandu dans Pont-Viau que la Ville «prend très au sérieux».
«Dans les dernières semaines, j’ai moi-même ouvert de multiples requêtes pour des dépôts sauvages», a indiqué l’élue, ajoutant que des propriétaires qui avaient été sensibilisés ont depuis corrigé la situation. «Ils sont tenus de le faire même si ce n’est pas eux qui y déposent les déchets; c’est une obligation de maintenir son terrain propre.»
Guzzo à l’amende
Après moult interventions effectuées ces dernières années auprès du Groupe Guzzo relativement à ce problème «intermittent» d’accumulation de déchets, la Ville a fini par sévir l’année dernière.
«À l’automne 2023, des constats d’infraction ont été délivrés», mentionne dans un échange de courriels le chef aux Affaires publiques à la Ville, Philippe Déry. Ces deux amendes, qui totalisaient des frais de 1118 dollars, avaient été précédées de «plusieurs communications et avis d’infractions», précise-t-il.
Soulignons que l’article 2.6 du Règlement L-12084 concernant les nuisances stipule qu’il est interdit de laisser ou tolérer que soit laissé sur un terrain des déchets, des papiers, des branches, de la ferraille ou des substances nauséabondes. «En tant que personne morale, le propriétaire s’expose à une amende débutant à 400 $ plus les frais», note M. Déry.
À la recherche de solutions
Cela dit, le problème demeure entier.
«La situation s’est amplifiée dans les derniers mois et les équipes y interviennent de façon particulièrement active depuis l’été 2023», ajoute le porte-parole de la Municipalité. Il en donne pour preuve «une dizaine d’inspections et d’échanges collaboratifs» avec le Groupe Guzzo «dans un objectif de recherche active de solutions».
Propos corroborés par le vice-président du Groupe Guzzo, Ilario Maiolo.
«On travaille avec la Ville; il y a une bonne collaboration, fait-il valoir au téléphone, tout en ajoutant qu’il a bon espoir de résoudre sous peu le problème à la source.
D’ici-là, même si ces rebuts ne proviennent ni de ses locataires ni du cinéma, l’entreprise continuera d’en disposer à ses frais, assure-t-il.
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