Le Service de police de Laval (SPL) observe une recrudescence des dossiers de vol sur la personne, tous reliés à des réseaux et sites web de revente, depuis six mois sur son territoire.
Le dernier incident s’est déroulé de manière typique dans la soirée du mercredi 13 janvier, rue Gaspard, dans Fabreville; et ce, malgré le décret de santé publique interdisant toute rencontre et transaction du genre entre deux personnes inconnues, rappelle le SPL.
Après avoir convenu d’une transaction impliquant la vente d’un cellulaire sur un site de revente, un citoyen s’est dirigé devant une adresse ciblée par les malfaiteurs en raison de la facilité d’accéder au parc-école Marc-Aurèle-Fortin, en traversant la cour arrière de résidences puis la rue Christiane, située derrière celle-ci.
Il était 18h30 quand la victime a été accostée par un piéton lui demandant de voir le téléphone cellulaire convenu. Dès lors, deux autres lascars ont fait irruption pour obstruer le passage du citoyen sur la chaussée.
L’un d’eux a alors aspergé la victime de poivre de Cayenne, pendant qu’on le détroussait de son appareil.
Recherches vaines
Le trio de délinquants a pris la fuite par une petite passerelle piétonnière en direction du parc-école Marc-Aurèle-Fortin.
Les policiers ont dressé un périmètre de sécurité, faisant notamment appel au maître-chien.
Étant vraisemblablement montés à bord d’un véhicule stationné dans les environs, les suspects, trois hommes d’origine arabe âgés plus ou moins de 18 ans, n’ont pas été retrouvés jusqu’ici.
La police a donc cessé son intervention sur le coup de 19h30, se retirant alors du secteur.
Items populaires
Il s’agit au minimum d’un neuvième vol au modus operandi quasi identique sur la personne en six mois sur l’île Jésus. Si le cellulaire demeure l’item le plus prisé des brigands, des larcins impliquaient aussi des montres, bijoux et d’autres appareils électroniques de valeur.
Chaque fois, les malfrats ont usé de violence en rouant la victime de coups ou en ayant recours à du poivre de Cayenne projeté au visage.
Conseils de sécurité
Laval ne disposant toujours pas de zones décrétées neutres, tel qu’on trouve dans certaines municipalités des Basses Laurentides, il est recommandé de prendre d’importantes précautions en prévision de telles transactions.
Les gens devraient, entre autres, toujours donner proposer un endroit public muni de caméras comme lieu de rencontre, que ce soit le stationnement d’un poste de police ou d’un café Tim Hortons.
Par le passé, une agente de la police de Laval a d’ailleurs déjà fait l’expérience par elle-même en tentant de revendre son propre téléphone cellulaire. À trois reprises, dès que l’agente a suggéré le stationnement d’un poste de police, les trois individus ont soudainement laissé tomber tout intérêt, se défilant sans conclure de marché.
On conseille aussi de demander l’identification de la personne à rencontrer. Si cette dernière montre de la réticence, il est fortement plausible qu’il s’agisse d’un criminel.