Personne n’est à l’abri. Tous peuvent se faire surprendre. Il y a quelque temps, une professionnelle du milieu juridique d’expérience l’a appris à ses dépens en déboursant 7200 $ en cartes iTunes ou Steam.
«Ces centres d’appel marchent au volume avec une centaine de contacts par jour, d’expliquer François-Guy Delisle, lieutenant-détective aux crimes généraux. Ils se font passer pour des agents du gouvernement. Ils vous disent que vous devez une somme importante, des milliers de dollars, et que vous serez arrêté dans les prochaines heures. On n’en est plus aux cartes de crédit clonées qui sont rendues une portion minime des fraudes chez nous avec l’amélioration technique de nos banques.»
Également, l’approche par courriel est de moins en moins répandue, ayant cédé fortement le pas au contact par téléphone et une technique de persuasion qui s’est raffinée.
Sites Internet
Des victimes particulièrement visées demeurent les personnes en recherche d’emploi dont la situation financière s’avère souvent précaire.
«Vulnérables, ces personnes vont sur des sites Internet où on leur propose un chèque de 2700 $ dont ils pourront en garder 400 $ pour eux, en utilisant le reste pour faire marquer leur véhicule au nom d’une compagnie qui est, bien sûr, fictive», continue François-Guy Delisle qui a observé une trentaine de cas semblables l’an dernier.
Vol d’identité
Une troisième forme fréquente de fraude vise à s’emparer de l’identité d’autrui pour ouvrir un compte sur une banque virtuelle, augmenter une marge de crédit et acheter divers articles, du meuble au téléphone cellulaire à de l’équipement informatique.
Toujours en se faisant passer pour du personnel gouvernemental, on exige des citoyens une mise à jour de leur information personnelle: numéro d’assurance sociale, nom de famille de la mère et autres détails. Ces stratagèmes peuvent coûter jusqu’à 30 000 $ à la victime.
«Quand une personne est contactée ainsi par une institution, elle doit aussitôt raccrocher et faire des recherches sur celle-ci via Internet (www.antifraudcentre-centreantifraude.ca) ou l’appeler directement», de dire Lyne Chartier, agente de police sociocommunautaire, section Coordination, prévention et partenariat.
«Les gens croient d’emblée qu’une personne leur parlant est officielle, mais jamais les fonctionnaires ne vont appeler pour demander une telle information, d’ajouter le lieutenant-détective Delisle. Cela se fait toujours par courrier. Il faut savoir que l’on peut être tenu responsable quand on divulgue de telles choses.»
Notons que durant la période des impôts, la population doit d’ailleurs doubler de vigilance, des fraudeurs flairant l’occasion d’obtenir facilement le numéro et mot de passe d’un compte bancaire auprès de citoyens fragiles ou simplement insouciants.
Personne n’est à l’abri. Tous peuvent se faire surprendre. Il y a quelque temps, une professionnelle du milieu juridique d’expérience l’a appris à ses dépens en déboursant 7200 $ en cartes iTunes ou Steam.
«Ces centres d’appel marchent au volume avec une centaine de contacts par jour, d’expliquer François-Guy Delisle, lieutenant-détective aux crimes généraux. Ils se font passer pour des agents du gouvernement. Ils vous disent que vous devez une somme importante, des milliers de dollars, et que vous serez arrêté dans les prochaines heures. On n’en est plus aux cartes de crédit clonées qui sont rendues une portion minime des fraudes chez nous avec l’amélioration technique de nos banques.»
Également, l’approche par courriel est de moins en moins répandue, ayant cédé fortement le pas au contact par téléphone et une technique de persuasion qui s’est raffinée.
Sites Internet
Des victimes particulièrement visées demeurent les personnes en recherche d’emploi dont la situation financière s’avère souvent précaire.
«Vulnérables, ces personnes vont sur des sites Internet où on leur propose un chèque de 2700 $ dont ils pourront en garder 400 $ pour eux, en utilisant le reste pour faire marquer leur véhicule au nom d’une compagnie qui est, bien sûr, fictive», continue François-Guy Delisle qui a observé une trentaine de cas semblables l’an dernier.
Vol d’identité
Une troisième forme fréquente de fraude vise à s’emparer de l’identité d’autrui pour ouvrir un compte sur une banque virtuelle, augmenter une marge de crédit et acheter divers articles, du meuble au téléphone cellulaire à de l’équipement informatique.
Toujours en se faisant passer pour du personnel gouvernemental, on exige des citoyens une mise à jour de leur information personnelle: numéro d’assurance sociale, nom de famille de la mère et autres détails. Ces stratagèmes peuvent coûter jusqu’à 30 000 $ à la victime.
«Quand une personne est contactée ainsi par une institution, elle doit aussitôt raccrocher et faire des recherches sur celle-ci via Internet (www.antifraudcentre-centreantifraude.ca) ou l’appeler directement», de dire Lyne Chartier, agente de police sociocommunautaire, section Coordination, prévention et partenariat.
«Les gens croient d’emblée qu’une personne leur parlant est officielle, mais jamais les fonctionnaires ne vont appeler pour demander une telle information, d’ajouter le lieutenant-détective Delisle. Cela se fait toujours par courrier. Il faut savoir que l’on peut être tenu responsable quand on divulgue de telles choses.»
Notons que durant la période des impôts, la population doit d’ailleurs doubler de vigilance, des fraudeurs flairant l’occasion d’obtenir facilement le numéro et mot de passe d’un compte bancaire auprès de citoyens fragiles ou simplement insouciants.