Au Québec, la mort, passage obligé, est un moment empreint de tristesse pour les proches du défunt. La religion catholique a longtemps occupé une place prépondérante dans notre culture et nous avons préservé le décorum solennel, la sobriété de la cérémonie et plusieurs coutumes catholiques liés à la mort. Notre rapport avec la mort est façonné par les traditions de nos ancêtres. Reste à savoir si le riche apport culturel de nouveaux arrivants et la nouvelle façon de vivre la spiritualité aujourd’hui influenceront nos rituels funéraires dans le futur.
Alors qu’au Québec, plusieurs personnes entretiennent un rapport ambigu avec la mort d’un proche et sont plutôt mal à l’aise face aux cérémonies qui marquent le départ d’un individu, ailleurs sur notre planète, d’autres peuples pratiquent des cérémonies ou ont intégré des rituels plutôt festifs pour honorer le départ de leurs proches.
En Bolivie, par exemple, on souligne une fête très populaire, le « Festividad de las Ñatitas » (surnom affectueux en espagnol qui signifie « fête des petits nez plats »). Les habitants issus de la culture paceña, caractérisée par un mélange de traditions indigènes et catholiques, célèbrent une semaine après la Toussaint, le 8 novembre, un festival qui peut sembler étrange, voire macabre, pour nos esprits peu habitués à de telles coutumes. Lors de cette fête, des milliers de personnes accourent au cimetière et à la chapelle du camposanto accompagnés de crânes humains de parents ou même d’inconnus qu’ils décorent de fleurs, coiffent de casquettes ou de chapeaux, affublent de lunettes. La fête des crânes a pour objectif de rendre hommage aux défunts et de provoquer la chance pour le reste de l’année. Le crâne est associé au ajayu, un mot de la langue aymara, qui signifie esprit ou âme. Selon les croyances andines, la mort du corps ne signifie pas la mort de l’esprit.
Toujours selon la tradition populaire andine, aymara surtout, les ñatitas assurent protection à la famille et lui apportent santé et prospérité. Certains leur attribuent même des miracles, tels que des guérisons. Mais à condition de les choyer : les ñatitas doivent souvent occuper une place de choix dans le foyer ou dans un commerce. Les gens confectionnent un autel où ils brûlent des cierges en permanence, offrent des feuilles de coca, des cigarettes et diverses offrandes à leurs ñatitas.
Bien entendu, il serait bien étonnant que des rituels ou festivités du genre gagnent en popularité au Québec. Mais saviez-vous qu’en devenant membre de la Coopérative funéraire du Grand Montréal, vous devenez copropriétaire du plus grand réseau funéraire au Québec? Vous aurez également l’opportunité de présenter vos idées lors de l’assemblée générale pour redéfinir la façon de célébrer le départ de vos proches dans nos salons, de réinventer les hommages et d’en faire bénéficier la collectivité. Plusieurs innovations de notre réseau reposent sur la créativité de nos membres et vos idées sont les bienvenues pour souligner de façon contemporaine le départ de nos proches et prendre soin des vivants épleurés.
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