Après les Journée d’Amérique, Protest song, Attends-moi ti-gars et La question à 100 $, Safia Nolin a interprété avec une belle intensité On ne change pas de son idole Céline Dion, avant que la foule ne rappelle aux B.B. qu’elle connaissait toujours par cœur les paroles de Tu ne sauras jamais.
La soirée de la Saint-Jean a pris tout son sens quand une centaine de jeunes choristes des Petits Chanteurs de Laval ont accompagné le célèbre groupe québécois des années 1990 sur Seul au combat , moment émouvant quand on connaît le combat mené contre la maladie par le chanteur Patrick Bourgeois, pour s’envoler ensuite avec Le grand cerf-volant, un classique de Gilles Vigneault repris de façon bien rythmée.
Jusque-là, malgré les efforts de l’animatrice du spectacle Claudine Prévost, le duo humoristique Sexe Illégal se sera efforcé de convaincre les Lavallois qu’ils se rassemblaient bien pour fêter Pâques… avec trois mois de retard!
Mélange de génération
Après une heure de spectacle, les têtes et épaules allaient bouger en mode saccadé sur le hip-hop des Dead Obies, en ajoutant la belle surprise de Charlotte Cardin, accueillie pour livrer une version sentie de Le monde est stone avec eux.
Découverte à la première saison de La Voix, la jeune auteure-compositrice-interprète s’est ensuite assise seule au piano pour sa pièce Les échardes, puis a rejoint Alex Nevsky pour rendre un hommage à la collaboration entre Céline Dion et Jean-Jacques Goldman par un J’irai où tu iras vitaminé.
Le duo est resté à l’honneur quand Alex Nevsky a entonné Ce soir, l’amour est dans tes yeux en compagnie de Martine St-Clair qui a pavé la voie à une série de potpourris, une occasion de survoler des succès de Céline Dion, Diane Dufresne et les Co-Locs.
Sexe Illégal et Safia Nolin ont pris le relais et interprété un mélancolique Noël partout, suivis d’un quadruplé de rock lourd, cadeau de Galaxie, Fred Fortin à l’avant-scène, qui a fait dansé et sauté d’un bout à l’autre du plus grand parc urbain de Laval.
Avant que Christian Bégin ne prononce l’allocution patriotique et que n’explose un feu d’artifice bien nourri, la foule aura été servie de nouveau en moments forts avec le retour sur scène de Richard Séguin, chantant Dans nos silences et Qu’est-ce qu’on leur laisse, puis l’arrivée de Patrick Watson et S’il suffisait qu’on s’aime, les deux vedettes parfois flanquées des 100 voix des Petits Chanteurs de Laval.