Une étude réalisée par le cabinet de solutions en gestion des talents Robert Half a révélé que 50% des Canadiens envisageaient de changer d’emploi au premier semestre de 2023.
Il s’agit d’une hausse de 31% par rapport aux 6 mois précédents.
Les employés qui travaillent pour une entreprise depuis deux à quatre ans (61%) sont les plus susceptibles de changer, tout juste devant les professionnels des technologies 957%), les membres des générations Z et Y (56%), ainsi que les parents qui travaillent (55%).
«Les professionnels qui possèdent des compétences recherchées savent qu’ils ont un certain avantage compte-tenu de la pénurie de talents et sont ouverts à de nouvelles possibilités qui offrent un travail plus satisfaisant, un salaire plus élevé et de meilleurs avantages sociaux», explique David King, directeur général principal, Robert Half, par voie de communiqué.
Contractuels
L’augmentation de la demande pour des employés contractuels serait l’une des explications pour lesquelles près de trois professionnels sur dix (29%) envisagent de quitter leur emploi pour poursuivre une carrière contractuelle à temps plein.
Les répondants considèrent également retourner travailler pour un ancien employeur. En effet, 4 professionnels sur 10 se disent prêts à retourner dans une entreprise où ils ont déjà travaillé s’ils peuvent obtenir un salaire égal ou supérieur à leur salaire actuel.
Optimisme
Par ailleurs, l’argent demeure le facteur de motivation principal pour faire avancer sa carrière. 62% des travailleurs changeraient d’emploi pour un salaire plus élevé, 39% pour de meilleurs avantages sociaux et privilèges, 30% pour de meilleures possibilités d’avancement, puis 27% pour une plus grande souplesse permettant de choisir le moment et l’endroit où ils travaillent.
Selon l’étude de Robert Half, les employeurs devront peaufiner et simplifier leur processus d’embauche et mettre en valeur la culture de l’entreprise pour intéresser les candidats.
Parmi les irritants mentionnés par ces derniers, notons les responsabilités professionnelles imprécises ou déraisonnables (55%), la mauvaise communication avec le responsable de recrutement (46%) et le décalage par rapport à la culture et aux valeurs de l’entreprise (35%).
Notons que ce sondage a été réalisé auprès de 1100 travailleurs canadiens âgés de 18 ans ou plus et opérant dans les domaines de la finance, de la technologie, du marketing et de la création, du droit, du soutien administratif et du service à la clientèle, des ressources humaines et d’autres domaines dans des entreprises canadiennes comptant 20 employés ou plus. (N.P.)