Le club de robotique de l’école secondaire Curé-Antoine-Labelle a obtenu le 3e rang dans la catégorie de création d’un site web de la Compétition de Robotique CRC.
Le concours est riche en émotions. À quelques minutes d’entrer dans l’arène, les élèves de 3e et 4e secondaire tentent encore de résoudre certains problèmes.
«Ça ne va pas, il n’y a rien qui marche», confie l’enseignante et superviseure du club, Annie Hurtubise.
Des tonnes d’applaudissements se font entendre dès qu’un robot réussit à manipuler les pièces de bois.
Des kiosques servent d’«arrêt au stand». Entre les joutes, les élèves y retravaillent le robot.
La fébrilité et l’excitation se font sentir.
En tout, ce sont 20 écoles secondaires et cégeps qui sont représentés.
Tous ont le même moteur, la même pile et la même manette de contrôle.
C’est l’ingéniosité qui permet de se démarquer dans cette compétition.
Le secret: «c’est d’avoir la bonne stratégie», déclare Denis Séguin certificateur de robot depuis 18 ans et propriétaire d’une compagnie d’automatisation de métier à tisser.
Il est bénévole pour la Compétition de Robotique CRC depuis plusieurs années. Il a été recruté quand il était encore à l’université.
Expérience marquante
D’autres bénévoles, Xavier St-Pierre et Liliya Boyadjieva, sont d’anciens participants.
Les deux ont pris part au concours pour la première fois quand ils étaient étudiants à l’École d’éducation internationale de Laval, à Chomedey.
Au collégial, Xavier St-Pierre et Liliya Boyadjieva, ont opté respectivement pour Montmorency et Bois-de-Boulogne, où ils ont retenté l’expérience.
«Il y en a pour qui ça permet de confirmer la branche qu’ils veulent poursuivre, la mécanique, la conception ou encore la programmation», juge Denis Séguin.
«Ç’a confirmé ce que je voulais faire», déclare Xavier St-Pierre, ingénieur spécialisé en automatisation.
«C’est pour ça que j’ai choisi ce que je fais aujourd’hui», explique Liliya Boyadjieva qui étudie en génie électrique à l’École de technologie supérieure (ÉTS).
Apprendre
La participation et l’apprentissage sont au cœur de l’évènement
Malheureusement, l’animatronique «Krokmou» n’a pas fonctionné à temps pour la présentation du kiosque du vendredi soir, ce qui a probablement coûté la finale au club de l’école secondaire Curé-Antoine-Labelle.
N’empêche, l’événement sert surtout à apprendre. Même si le club a été éliminé de la finale des kiosques, les élèves ont persévéré. Le lendemain, «Krokmou» fonctionnait.
«On est fatigué, on est stressé, on n’arrête pas de s’pogner», explique Talie à la fin de la deuxième journée.
Malgré tout, les élèves et leurs enseignants sont tout sourire.
Même si le robot a connu une modeste performance, l’équipe s’est hissée parmi les huit meilleures dans la catégorie de la conception.