Un parc urbain. «C’est juste trop beau les arbres ici.» (citoyen, 17 ans).
Un escalier qui monte on ne sait trop où dans la verdure du Centre de la nature. «C’est vraiment beau. On dirait que tu montes au paradis.» (citoyen, 18 ans).
Un bout de chaussée. «J’ai jamais vu un trottoir de même. Je suis tout le temps pris à marcher dans [la] rue. Il est tellement petit. C’est un trottoir pour solitaire.» (citoyen, 20 ans).
Dans cette exposition, une vingtaine de cubes illustrant les photos et propos de 37 adolescents lavallois témoignent de la démarche citoyenne entreprise à la demande des Travaux publics le printemps dernier.
«Ces gens préparent un plan d’action des parcs et espaces publics pour 2018 et nous ont indiqué qu’il leur manquait les données touchant les 12 à 25 ans, de confier Diane Durand, la conseillère en consultation publique de Ville de Laval ayant coordonné le projet depuis ses débuts. C’est une clientèle difficile à rejoindre en dehors de l’école et des organisations sportives.»
En trois temps
Afin de recruter les 37 participants, on a cogné à la porte d’organismes tels L’Envolée du cœur, la Maison des jeunes de Laval-Ouest, la Ferme Jeunes au travail et Travail de Rue Île de Laval (TRÎL).
«Nous les avons questionnés pour connaître leur utilisation et appréciation des espaces publics, de poursuivre la finissante de maîtrise en urbanisme à l’Université de Montréal, Marguerite Simard-Thivierge. Nous avons eu la surprise de voir que ces jeunes étaient assez satisfaits dans l’ensemble, bien qu’ils aient exprimé des enjeux de mobilité, connectivité, d’intégration, ainsi que le souhait d’avoir plus de verdure.»
Munis de leur téléphone ou d’une tablette électronique, ces jeunes ont photographié un lieu public qu’ils affectionnent ou pour souligner une problématique, que ce soit une berge, un arrêt d’autobus, terrain de sport, parc ou tronçon de rue. Au départ, cette récolte de scènes du quotidien avait pour but de faciliter la parole.
«Nous avons réalisé que les préoccupations des adolescents rejoignent beaucoup celles des adultes, continue Diane Durand. Nous avons regroupé leur démarche autour de certains thèmes, dont la nature, mobilité, sécurité, les événements et le sentiment d’exclusion. C’est la première fois que la Ville consultait ainsi une population mise souvent à l’écart d’une implication politique et civique.»
Devant l’impressionnant résultat, les responsables ont décidé d’en faire une exposition. «Nous avons repris l’idée de consultation publique pour la rendre esthétique et faire de ces opinions des œuvres ludiques pour que leur message passe», d’ajouter Anne-Sophie Michel et Valérie Doucet, du Service des communications de Ville de Laval.
Un parc urbain. «C’est juste trop beau les arbres ici.» (citoyen, 17 ans).
Un escalier qui monte on ne sait trop où dans la verdure du Centre de la nature. «C’est vraiment beau. On dirait que tu montes au paradis.» (citoyen, 18 ans).
Un bout de chaussée. «J’ai jamais vu un trottoir de même. Je suis tout le temps pris à marcher dans [la] rue. Il est tellement petit. C’est un trottoir pour solitaire.» (citoyen, 20 ans).
Dans cette exposition, une vingtaine de cubes illustrant les photos et propos de 37 adolescents lavallois témoignent de la démarche citoyenne entreprise à la demande des Travaux publics le printemps dernier.
«Ces gens préparent un plan d’action des parcs et espaces publics pour 2018 et nous ont indiqué qu’il leur manquait les données touchant les 12 à 25 ans, de confier Diane Durand, la conseillère en consultation publique de Ville de Laval ayant coordonné le projet depuis ses débuts. C’est une clientèle difficile à rejoindre en dehors de l’école et des organisations sportives.»
En trois temps
Afin de recruter les 37 participants, on a cogné à la porte d’organismes tels L’Envolée du cœur, la Maison des jeunes de Laval-Ouest, la Ferme Jeunes au travail et Travail de Rue Île de Laval (TRÎL).
«Nous les avons questionnés pour connaître leur utilisation et appréciation des espaces publics, de poursuivre la finissante de maîtrise en urbanisme à l’Université de Montréal, Marguerite Simard-Thivierge. Nous avons eu la surprise de voir que ces jeunes étaient assez satisfaits dans l’ensemble, bien qu’ils aient exprimé des enjeux de mobilité, connectivité, d’intégration, ainsi que le souhait d’avoir plus de verdure.»
Munis de leur téléphone ou d’une tablette électronique, ces jeunes ont photographié un lieu public qu’ils affectionnent ou pour souligner une problématique, que ce soit une berge, un arrêt d’autobus, terrain de sport, parc ou tronçon de rue. Au départ, cette récolte de scènes du quotidien avait pour but de faciliter la parole.
«Nous avons réalisé que les préoccupations des adolescents rejoignent beaucoup celles des adultes, continue Diane Durand. Nous avons regroupé leur démarche autour de certains thèmes, dont la nature, mobilité, sécurité, les événements et le sentiment d’exclusion. C’est la première fois que la Ville consultait ainsi une population mise souvent à l’écart d’une implication politique et civique.»
Devant l’impressionnant résultat, les responsables ont décidé d’en faire une exposition. «Nous avons repris l’idée de consultation publique pour la rendre esthétique et faire de ces opinions des œuvres ludiques pour que leur message passe», d’ajouter Anne-Sophie Michel et Valérie Doucet, du Service des communications de Ville de Laval.