Dans cette soirée où banquet et gala ont été animés par l’humoriste et musicien Christopher Hall, on a décerné une pléïade de prix, dont ceux du «Lauréat des lauréats» en peinture et sculpture, deux distinctions remises à chaque décennie.
Cette fois, alors qu’on projetait les œuvres primées sur grand écran au fil de la remise des prix, ce sont Nicole Taillon (sculpture) et Annabelle Marquis (peinture) qui ont obtenu cet honneur.
De leur côté, MIKA a décroché le Prix spécial du jury et Carole Doucet le Prix du public.
Exposition
Du 10 au 13 avril, les artistes participant au concours avaient exposé plus de 500 oeuvres au Centre culturel Brancusi, à Montréal, ce qui a soumis le jury à rude épreuve.
Depuis une dizaine d’années, le pianiste de jazz international Oliver Jones parraine l’événement.
Encore passionnée
Il y a 30 ans, à l’occasion d’un stage pour terminer sa maîtrise en Histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Mireille Forget a fondé le Cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec. Le premier gala a pris place en 1984 dans la salle Chomedey de l’hôtel Sheraton Laval.
«J’ai créé cet organisme et ce concours pour encourager la liberté d’expression sans dogmatisme ni sectarisme, de révéler la Lavalloise. Nous avons réussi ce défi sans subvention! Le succès a été inattendu. Il y avait et il y a encore un besoin à combler pour un événement qui met en avant le pluralisme des arts visuels au Québec.»
Un volet international
Bon an mal an, le Cercle organise de deux à trois expositions collectives à travers la planète.
En septembre, la 40e sortie du genre verra de 120 à 140 oeuvres d’artistes québécois se retrouver au Centre culturel de Cangas, en Galice espagnole. Plus tard en 2014, une exposition semblable prendra place au Patio de la Pina, un musée administré par le Vatican.
«Ces artistes m’auront beaucoup apporté à tous les niveaux, de mentionner Mireille Forget. Je prends fierté à avoir fait connaître plusieurs d’entre eux autant ici qu’en dehors de nos frontières. Je vais continuer jusqu’à ma mort. C’est une passion qui me tient encore autant à cœur!»