Selon les données recueillies par le ministère de l’Éducation, ce sont 20 000 lecteurs de CO2 qui ne sont toujours pas installés dans les classes afin de dévoiler la qualité de l’air dans les établissements scolaires.
En effet, 3,5% des classes dépassent le seuil limite de CO2, soit de 1500 parties par million, ce qui est la limite fixée par le gouvernement du Québec.
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) insiste sur le fait que le ministère a raté son échéancier.
«C’est beaucoup compte tenu du fait que le ministère devait pourtant avoir complété l’installation pour le retour des élèves en décembre dernier», s’indigne Éric Gingras, président de la CSQ .
Il ajoute que les assouplissements qui entreront en vigueur après la relâche ne peuvent pas être basés que sur la qualité de l’air dans les classes.
Dans le contexte de la propagation du virus, le président souligne que le taux de présence de CO2 sert d’indicateur afin de savoir si la ventilation est adéquate et le fait qu’un certain nombre de classes n’ont pas d’indicateurs de données est encore un enjeu. (J.B.)