Le mercredi 27 novembre, à l’initiative de la Sûreté du Québec, se tiendra l’opération nationale concertée en matière de prévention de la violence entre partenaires intimes dans le cadre des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes et aux filles.
Partout au Québec et de manière simultanée, les services policiers, organismes d’aide et partenaires gouvernementaux s’unissent afin de sensibiliser la population à la violence entre partenaires intimes (VPI) et faire connaître les ressources.
Il s’agit de la plus grande opération de prévention en matière de VPI au Québec.
Pour une troisième année consécutive, ces activités se tiendront principalement à des endroits stratégiques sur le réseau routier, mais certaines se feront sous forme de kiosques ou patrouille à pied.
Encore cette année, la majorité des services de police municipaux et corps de police autochtones se joignent à notre organisation.
Succès à maintenir
«Rappelons que l’an dernier, ces quelque 200 opérations ont connu un très grand succès. Les personnes rencontrées se sont montrées très intéressées et reconnaissantes de pouvoir échanger avec des policiers et des intervenants au sujet de la VPI. Certaines personnes victimes ont également pu recevoir de l’aide», de spécifier la SQ via communiqué.
Ces activités permettent d’envoyer un message fort de mobilisation des acteurs contre la violence entre partenaires intimes.
«Cette année, nous compterons sur la présence de SOS Violence conjugale, du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, de l’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape, de l’École nationale de police du Québec, du service Rebâtir, du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) ainsi que du ministère de la Sécurité publique», d’ajouter la SQ dans sa communication aux médias.
Plusieurs organismes locaux s’ajouteront selon les localités où les activités de sensibilisation auront lieu.
Prises de parole
«(…) Les activités concertées d’aujourd’hui avec des organisations œuvrant directement auprès des personnes victimes reflètent la complémentarité des expertises et des services disponibles», de déclarer Caroline Girard, lieutenante coordonnatrice de l’équipe dédiée à la lutte contre la violence entre partenaires intimes, Sûreté du Québec, par voie de communiqué.
«Pour faire une réelle différence dans la lutte à la violence entre partenaires intimes, il faudra qu’une masse critique de gens se positionnent clairement et sans équivoque contre ce qui la permet encore dans notre société, de continuer Jocelyne Jolin, directrice générale – SOS violence conjugale, dans cette sortie publique. Une initiative comme celle de la Sûreté du Québec permet, année après année, de parler directement à des dizaines de milliers de québécois directement, et à des centaines de milliers d’autres à travers les médias. C’est comme ça qu’on fait évoluer une société vers la non-violence.»
«La violence entre partenaires intimes, qui culmine parfois en féminicides, est un enjeu de société extrêmement alarmant, souligne Me Patrick Michel, Directeur des poursuites criminelles et pénales. Je suis profondément préoccupé par cette réalité. Afin d’encourager les victimes à dénoncer et maintenir leur engagement dans le processus judiciaire, je tiens à leur rappeler que leur accompagnement, sécurité, bien-être sont au cœur de notre mission, de nos priorités et du travail des procureurs. (…)»
«(…) Cette opération nous permet d’aller à la rencontre de la population et de leur présenter notre service de consultation juridique sans frais pour les personnes victimes de violence conjugale et de violence sexuelle, spécifie Me Marie-Claude Richer, directrice de Rebâtir. Nous sommes honorés d’être un partenaire de cette initiative québécoise qui nous permet d’unir notre expérience et nos compétences afin de mieux desservir les personnes victimes en leur donnant confiance au système de justice et en leur offrant la possibilité de reprendre le pouvoir sur leur vie.»
«Les nombreux féminicides de cette année nous montrent à quel point cette opération est primordiale et nécessaire pour faire connaitre à la population toute la gamme de services qu’offrent les maisons d’aide et d’hébergement partout au Québec, de confier Mathilde Trou, coresponsable des dossiers politiques au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale. Mais aussi pour afficher la solidarité et la collaboration entre tous les partenaires investis dans la lutte contre la violence conjugale. Peu importe à quelle porte une femme viendra frapper, elle trouvera toujours de l’aide.»
«(…) Ces initiatives permettent de renforcer la mobilisation collective contre les violences faites aux femmes, tout en soulignant l’importance de l’accompagnement spécialisé offert aux victimes à travers le Québec. Ensemble, nous pouvons bâtir une société plus sécuritaire et équitable pour toutes», de conclure Manon Monastesse, directrice générale de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, dans ce communiqué. (B.L.)
Simple et gratuit
Meta (Facebook et Instagram) bloque vos nouvelles du Courrier Laval, tout comme Google continue de leur faire obstruction, en réponse à la loi C-18.
Pour avoir accès à vos nouvelles et rester ainsi connecté à la source, le Courrier Laval vous invite à télécharger son application. Vous pouvez également vous abonner à l’infolettre hebdomadaire. Vous pourrez ainsi continuer de lire vos nouvelles gratuitement, et ce, en temps réel avec un ratio moindre de publicités. N’oubliez pas d’activer les notifications et de passer le mot à vos proches et contacts!
Apple : https://apple.co/3wsgmKE
Android : https://bit.ly/3uGPo1D
Infolettre : https://courrierlaval.com/infolettre/