Un total de 210 joueurs amateurs seront repêchés au cours de cet encan. «J’ai eu de bonnes discussions avec certaines équipes, mais rien n’est coulé dans le béton contrairement à des joueurs qui se retrouvent parmi les 50 premiers, mais je ne pouvais pas rater cet événement unique», a souligné l’arrière de 6 pieds 1 pouce et 185 livres.
Parmi les équipes qui lui ont démontré le plus d’intérêt, il y a les Sharks de San Jose et les Oilers d’Edmonton.
Quatre listes distinctes sont dressées par la Centrale de recrutement de la LNH, soit les patineurs (attaquants et défenseurs) nord-américains et européens et deux autres listes pour les gardiens.
Il faut donc ajouter les Européens et les gardiens dans l’équation. «Comme ce n’était pas très loin et que mes grands-parents sont dans la région de Toronto, ça nous donne l’occasion d’aller les visiter.»
Une belle progression
À sa première saison dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) en 2014-15, il a disputé 20 rencontres avec les Foreurs de Val-d’Or avant d’être troqué aux Olympiques de Gatineau, où il a disputé 11 parties. Il avait secoué les cordages une fois et récolté deux passes pour chacune des équipes.
Cette saison sous la férule de Benoît Groulx à Gatineau, il a été en uniforme pour 59 parties, marquant 4 buts et amassant 14 passes. «J’ai connu une belle progression, j’ai eu la chance d’apprendre aux côtés de deux excellents défenseurs (Alexandre Carrier (choix de 4e tour Nashville en 2015) et Nicolas Meloche (choix de 2e ronde Colorado en 2015)).»
Cette progression s’est fait sentir chaque fois que la Centrale de recrutement de la LNH dévoilait sa liste. Au début de la saison, son nom n’y figurait pas. À la mi-saison, son apparaissait au 156 e rang et voilà qu’il termine sa route comme 133e meilleur espoir nord-américain.
«Je crois que c’est de ça dont je suis le plus content parce que pour moi c’est important de montrer qu’on progresse, a-t-il mentionné. J’ai encore de la place pour m’améliorer, alors c’est encourageant pour le futur. Je ne crois pas plafonner prochainement.»
Un coach dur
Depuis un an et demi, l’athlète de Sainte-Dorothée est dirigé par Benoît Groulx qui a la réputation d’être dur avec ses protégés. «Il nous prépare à l’étape supérieure, a lancé Bilodeau. C’est l’entraîneur que j’ai eu qui connaît le plus lagame. J’ai beaucoup appris sous ses ordres. Je suis convaincu qu’il aura du succès dans la LNH.»