M. Gobé dénonce une improvisation dans la tenue de cet exercice qui révèle, selon lui, une absence de leadership et de vision en matière de développement.
«En amont de cette démarche, le maire aurait dû présenter sa vision, son projet pour Laval», estime le chef d’Action Laval, soulignant que la consultation ne reposait sur rien de concret.
Au cabinet du maire, on affirme au contraire que ces consultations publiques ont notamment permis de valider certains projets phares défendus par l’administration Demers, à savoir la Place Bell, le Centre aquatique, le Centre d’accueil du parc de la Rivière-des-Mille-Îles (PRMI), la revitalisation du secteur Val-Martin, le Schéma d’aménagement et de développement du territoire de même que le Programme particulier d’urbanisme (PPU) Cartier et Concorde.
Coûts
L’opération, entourant la réalisation de la vision stratégique, aurait coûté au bas mot quelque 450 000 $ aux contribuables lavallois, note Jean-Claude Gobé, évoquant les ententes de service liant la Ville à Mosaic-HEC Montréal et à l’agences Convercité dans la démarche Repensons Laval.
De ce montant, il dit exclure la somme de 306 982,81$ consentie à Zins Beauschene et associés pour couvrir des travaux de recherches marketing en 2014-2015 et 2015-2016. À cet égard, M. Gobé évoque la participation de cette firme d’experts-conseils dans la tenue de sondages, d’entrevues téléphoniques et de groupes de discussion menés auprès de plus de 2000 personnes en 2014.