À l’occasion d’un scrutin à bulletin secret, tenu le 18 juin, les membres de ce syndicat regroupant plus d’un millier de salariés se sont prononcé en faveur d’un vote de grève dans une proportion de 88 %.
Ce vote s’inscrivait dans la foulée du Front commun syndical qui réunit 400 000 salariés de l’État et dont le plan d’action sera connu à l’automne.
En appui à la négo
«Par ce vote de grève, nous réitérons notre appui sans faille au comité de négociation de la FSSS-CSN», a déclaré Pierre Crevier, président du Syndicat des employés du Centre jeunesse Laval (SECJL), affilé à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN.
«Nous voulons et méritons une véritable reconnaissance de la part du gouvernement et cela commencera par un changement d’attitude à la table de négociation», a-t-il poursuivi, tout en dénonçant le «mépris» dont ses membres se disent victimes.
Dans le communiqué publié le 25 juin, la FSSS-CSN fait valoir que «la surcharge de travail pèse de plus en plus lourd sur les épaules» des employés dispensant des services auprès des jeunes en difficulté et leur famille. Elle déplore qu’à travers les différents établissements sur l’île Jésus, les salariés «doivent traiter de plus en plus de cas, de plus en plus complexe avec de moins en moins de ressources».