Le technicien automobile lavallois Denis-Éric Beaulieu a participé à la finale du Honda World Skills Contest au Japon. Cette compétition regroupait 26 finalistes issus de 18 pays.
Il s’agissait de la première édition de l’événement qui servait à démontrer l’importance des techniciens dans le monde de l’automobile.
Pour se qualifier, M. Beaulieu a dû passer par un long processus de sélection. «Il fallait faire un test en ligne et les meilleurs étaient appelés pour la finale nationale qui a eu lieu à Toronto [NDLR: plus précisément à Markham], explique-t-il. Puis, ils nous évaluaient et choisissaient les deux techniciens qui iraient au Japon.»
Les organisateurs sélectionnaient un représentant pour Honda et un autre pour Acura, soit Denis-Éric Beaulieu. Les points étaient attribués en fonction de la vitesse d’exécution et de la procédure de réparation utilisée. Chaque faute de diagnostique équivalait à une perte de points.
Événement marquant
Afin de se préparer pour la finale, le Lavallois a bénéficié de l’aide d’entraîneurs nationaux de chez Honda. «Ce n’est pas une voiture sur laquelle je suis habitué de travailler et je devais m’habituer avec un modèle similaire à celui qui serait utilisé en compétition, précise l’employé d’Acura Laval. J’ai donc eu droit à une semaine de préparation complète avant de partir au Japon.»
Bien qu’il n’ait pas remporté la compétition, Denis-Éric Beaulieu a bien performé, parvenant à terminer l’épreuve. Il a également apprécié l’expérience qui lui a été offerte.
«Un gros spectacle était organisé pour nous accueillir et nous montions à tour de rôle sur la scène afin d’être présentés, se rappelle celui qui travaille dans ce domaine depuis 13 ans. Nous nous sentions comme des vedettes et je crois que c’était le but de l’événement. Les organisateurs voulaient souligner l’importance de notre métier.»
Il a aussi profité de l’occasion pour visiter le pays. «Ce n’était pas ma première visite au Japon, mais j’ai eu la chance de faire un peu de tourisme lorsque je n’étais pas en compétition. C’était encore une belle expérience.»
Le technicien automobile aimerait évidemment participer une seconde fois à la compétition dans les prochaines années. «Et cette fois, j’espère gagner», conclut-il.