Le Collège Montmorency accueillait en clôture de sa Semaine des sciences humaines, le 29 mars, quatre élus de l’Assemblée nationale pour animer une discussion sur l’avenir de la question nationale au Québec.
Dominique Anglade (Parti libéral du Québec), Catherine Dorion (Québec Solidaire), Catherine Fournier (indépendante) et Christopher Skeete (Coalition Avenir Québec) étaient du panel, alors que le Parti québécois brillait par son absence.
En fait, les invitations avaient été lancées et acceptées avant que la députée de Marie-Victorin, Catherine Fournier, ne quitte le PQ pour siéger comme députée souverainiste indépendante, le 11 mars.
Exercice non partisan
«Bien qu’au départ notre idée était d’inviter les quatre partis présents à l’Assemblée nationale, ça se voulait une activité pédagogique non partisane, une réflexion qui s’inscrivait bien dans le cadre de la thématique de la Semaine, la société de demain», explique le conseiller à la vie étudiante au Collège, Gilles Lalonde, rappelant au passage la programmation de 25 activités en 5 jours.
A-t-il songé à relancer le Parti québécois et tenir la discussion à cinq plutôt qu’à quatre? «On en a discuté avec les professeurs et compte tenu de l’orientation de l’activité, on a choisi de ne pas le faire. Est-ce que je ferais autrement [aujourd’hui]? Je ne suis pas sûr, mais je comprends que la question se pose.»
Réaction
Appelé à réagir, le Parti québécois, par la voix du directeur des communications de son aile parlementaire, Mathieu Lavigne, a déclaré ceci: «En omettant d’inviter un représentant du Parti québécois, les organisateurs ont privé les étudiants du Collège Montmorency du point de vue du seul parti dont la priorité absolue est l’indépendance du Québec. Dans le cadre d’une activité portant sur « l’avenir de la question nationale au Québec », cette omission est aussi étonnante que regrettable. Il appartient aux organisateurs d’expliquer leur décision.»
(Autre texte à venir)