Plus de 60 chercheurs d’emploi expérimentés ont pu rencontrer 13 entreprises qui avaient de nombreux postes à combler. Après une brève présentation de leur compagnie et de leurs valeurs, elles ont fourni les descriptions des postes qu’elles ont à pourvoir.
Les candidats avaient l’occasion de participer à des entrevues éclair de cinq minutes avec les entreprises. Celles-ci pouvaient par la suite poursuivre ou non le processus d’embauche.
«L’an dernier, les entreprises ont comblé 80 postes et 5 personnes ont été embauchées sur le champ, spécifie Francine Bouchard, conseillère pour l’organisme Midi-Quarante. Notre mandat est de trouver un emploi ou faciliter un retour aux études pour les 45 ans et plus. Nous avons un taux de réussite de 80 %.»
Avantages d’un Salon
André Hétu, directeur général de Midi-Quarante, considère que ce Salon est bénéfique pour tous et comporte de nombreux avantages.
«Les employeurs ont la chance de rencontrer des trésors, admet M. Hétu. Ce Salon permet aux chercheurs d’emploi de découvrir que les employeurs sont intéressés à eux. Ça leur donne confiance, c’est comme une thérapie psychosociale. Les gens découvrent notre organisme et nos services. On touche à toutes les sphères.»
M. Hétu croit que c’est un avantage pour une compagnie d’embaucher une personne de plus de 45 ans. «D’abord, ils ont beaucoup d’expérience. Ils peuvent donner une vingtaine d’années, contrairement à des jeunes d’une vingtaine d’années qui seront là que de passage.»
Nouveau phénomène
Depuis quelques années, il existe un nouveau phénomène: les jeunes retraités de 55 ans qui effectuent un retour au travail. «Ils le font, car ils ont encore beaucoup à donner, explique M. Hétu. Ils veulent aussi transférer leurs connaissances.»
André Hétu avoue que le marché de l’emploi pour les 45 ans et plus est ouvert. «Oui, le défi est énorme, car les gens à la recherche d’emploi à cet âge arrivent en état de détresse. Certains ont le doigt collé sur le bouton panique. Nous les accompagnons et ils se trouvent des emplois de qualité.»
Des employeurs heureux
Catherine Heeremans, de la compagnie Aim, située sur la montée Masson, en était à sa cinquième présence au Salon. «Il n’y a pas de main-d’œuvre. Nous avons une vingtaine de postes à combler.»
Charlotte Normand, de Solotech, avait une centaine d’emplois à offrir. La compagnie qui a déjà travaillé sur le spectacle de Céline Dion est la recherche de perles rares. «Nous cherchons des personnes passionnées par le son, l’audio et la vidéo. Nous sommes heureux d’accueillir les 45 ans et plus. Nous voulons de cette expérience.»
Enfin, Édith Neveu, d’Olymel, en était à une première expérience au Salon. «C’est une belle visibilité pour nous et une chance unique de rencontrer de futurs employés. Nous cherchons une centaine de personnes pour les postes de manœuvre en transformation des aliments pour notre nouvelle usine à Saint-Esprit.»
Témoignages des chercheurs d’emploi
Saveta Ramnarine, 59 ans, aimerait bien dénicher un travail de bureau. Elle s’apprêtait à rencontrer Charlotte Normand, de Solotech. «Ce n’est pas toujours facile de trouver du boulot à mon âge. J’apporte mon expérience», reconnaît la femme tout juste avant de rencontrer l’entreprise Solotech.
Serge Lefebvre a travaillé durant 30 ans dans le transport. L’homme de 59 ans trouve extrêmement difficile de chercher un emploi à son âge. «Je suis confiant de sortir d’ici avec un emploi. Ce Salon pour les plus de 45 ans est une bonne chose», souligne celui qui devait convaincre des gens de la compagnie BMR à lui faire confiance.
Carole Dansereau, 51 ans, voulait un peu plus de stabilité, étant travailleuse autonome depuis 2016. «Je suis très confiante d’obtenir un travail», avoue celle qui lorgnait un poste en comptabilité administration au sein d’Aubut Distribution Alimentaire.
Enfin, Clément Poudrier, 59 ans, a travaillé comme mécanicien durant 40 ans. «C’est un beau défi quotidien de chercher du travail et de réorienter ma carrière à mon âge. Notre génération n’a pas l’habitude de se vendre. C’est le fun de constater que nous sommes bien reçus par les employeurs.» M. Poudrier convoitait un travail un peu moins physique chez BMR et DMB/Reflex.
Plus de 60 chercheurs d’emploi expérimentés ont pu rencontrer 13 entreprises qui avaient de nombreux postes à combler. Après une brève présentation de leur compagnie et de leurs valeurs, elles ont fourni les descriptions des postes qu’elles ont à pourvoir.
Les candidats avaient l’occasion de participer à des entrevues éclair de cinq minutes avec les entreprises. Celles-ci pouvaient par la suite poursuivre ou non le processus d’embauche.
«L’an dernier, les entreprises ont comblé 80 postes et 5 personnes ont été embauchées sur le champ, spécifie Francine Bouchard, conseillère pour l’organisme Midi-Quarante. Notre mandat est de trouver un emploi ou faciliter un retour aux études pour les 45 ans et plus. Nous avons un taux de réussite de 80 %.»
Avantages d’un Salon
André Hétu, directeur général de Midi-Quarante, considère que ce Salon est bénéfique pour tous et comporte de nombreux avantages.
«Les employeurs ont la chance de rencontrer des trésors, admet M. Hétu. Ce Salon permet aux chercheurs d’emploi de découvrir que les employeurs sont intéressés à eux. Ça leur donne confiance, c’est comme une thérapie psychosociale. Les gens découvrent notre organisme et nos services. On touche à toutes les sphères.»
M. Hétu croit que c’est un avantage pour une compagnie d’embaucher une personne de plus de 45 ans. «D’abord, ils ont beaucoup d’expérience. Ils peuvent donner une vingtaine d’années, contrairement à des jeunes d’une vingtaine d’années qui seront là que de passage.»
Nouveau phénomène
Depuis quelques années, il existe un nouveau phénomène: les jeunes retraités de 55 ans qui effectuent un retour au travail. «Ils le font, car ils ont encore beaucoup à donner, explique M. Hétu. Ils veulent aussi transférer leurs connaissances.»
André Hétu avoue que le marché de l’emploi pour les 45 ans et plus est ouvert. «Oui, le défi est énorme, car les gens à la recherche d’emploi à cet âge arrivent en état de détresse. Certains ont le doigt collé sur le bouton panique. Nous les accompagnons et ils se trouvent des emplois de qualité.»
Des employeurs heureux
Catherine Heeremans, de la compagnie Aim, située sur la montée Masson, en était à sa cinquième présence au Salon. «Il n’y a pas de main-d’œuvre. Nous avons une vingtaine de postes à combler.»
Charlotte Normand, de Solotech, avait une centaine d’emplois à offrir. La compagnie qui a déjà travaillé sur le spectacle de Céline Dion est la recherche de perles rares. «Nous cherchons des personnes passionnées par le son, l’audio et la vidéo. Nous sommes heureux d’accueillir les 45 ans et plus. Nous voulons de cette expérience.»
Enfin, Édith Neveu, d’Olymel, en était à une première expérience au Salon. «C’est une belle visibilité pour nous et une chance unique de rencontrer de futurs employés. Nous cherchons une centaine de personnes pour les postes de manœuvre en transformation des aliments pour notre nouvelle usine à Saint-Esprit.»
Témoignages des chercheurs d’emploi
Saveta Ramnarine, 59 ans, aimerait bien dénicher un travail de bureau. Elle s’apprêtait à rencontrer Charlotte Normand, de Solotech. «Ce n’est pas toujours facile de trouver du boulot à mon âge. J’apporte mon expérience», reconnaît la femme tout juste avant de rencontrer l’entreprise Solotech.
Serge Lefebvre a travaillé durant 30 ans dans le transport. L’homme de 59 ans trouve extrêmement difficile de chercher un emploi à son âge. «Je suis confiant de sortir d’ici avec un emploi. Ce Salon pour les plus de 45 ans est une bonne chose», souligne celui qui devait convaincre des gens de la compagnie BMR à lui faire confiance.
Carole Dansereau, 51 ans, voulait un peu plus de stabilité, étant travailleuse autonome depuis 2016. «Je suis très confiante d’obtenir un travail», avoue celle qui lorgnait un poste en comptabilité administration au sein d’Aubut Distribution Alimentaire.
Enfin, Clément Poudrier, 59 ans, a travaillé comme mécanicien durant 40 ans. «C’est un beau défi quotidien de chercher du travail et de réorienter ma carrière à mon âge. Notre génération n’a pas l’habitude de se vendre. C’est le fun de constater que nous sommes bien reçus par les employeurs.» M. Poudrier convoitait un travail un peu moins physique chez BMR et DMB/Reflex.