Alors qu’une entente a été acceptée par le gouvernement provincial et la majorité des Centres de la petite enfance (CPE), un regroupement patronal de 115 CPE, dont 62 d’entre eux se trouvent dans la région de Montréal et Laval, refuse cet accord.
Le syndicat des travailleuses et travailleurs des CPE de Montréal et Laval (STCPEML) veut éviter que les travailleuses et les parents subissent les conséquences de ce désistement.
C’est pourquoi ce dernier a déposé tout récemment une ultime proposition à l’Association patronale des CPE (APCPE) afin d’entériner l’entente déjà ratifiée presque partout dans la province.
Le syndicat propose de laisser ses demandes concernant les clauses normatives si l’APCPE accepte les termes de l’entente nationale conclue en décembre 2021.
«On préfère reporter le règlement des clauses normatives à une prochaine négociation si cela permet de prévenir une nouvelle vague de moyens de pression qui impactent les parents, mais aussi grandement nos membres», explique Carolina Cerpa, présidente du STCPEML.
Pouvoirs des parents
Si l’Association refuse la proposition du STPCPEML, les parents devront jongler avec les problèmes de garde de leurs enfants.
«Advenant un refus, ce serait de nouveaux maux de tête pour les travailleuses et les parents qui sont de moins en moins en télétravail, précise la présidente. Il faut vraiment rappeler aux parents et aux conseils d’administration des établissements concernés qu’ils peuvent faire entendre leur voix auprès de l’association patronale.»
La conciliation avec l’APCPE avait débuté en septembre dernier et celle-ci a été suspendue le 25 février.
Plus de détails sont à venir. (J.B.)