L’élève de maternelle n’a pas pris le bon autobus et s’est retrouvé à quelques kilomètres de son domicile.
«Une mère venue chercher son enfant à l’arrêt a constaté l’erreur en voyant que sur l’étiquette apposé sur le sac à dos de l’enfant, il n’y avait pas le bon numéro d’autobus, mentionne le responsable des communications de la Commission scolaire de Laval (CSDL), Jean-Pierre Archambault. Elle a communiqué immédiatement avec l’école en question.
«C’est un événement inacceptable! déplore M. Archambault. On souhaite que ça n’arrive pas. Nous avons réagi rapidement. Nous avons pris les mesures pour qu’un tel incident ne se reproduise plus. Heureusement tout s’est bien terminé.»
Le chauffeur d’autobus a été rencontré et l’école a resserré les procédures. «Le lendemain, nous nous sommes assurés que les responsables vérifient que les jeunes prennent le bon autobus», poursuit-il.
Le Courrier Laval a tenté de joindre les parents du jeune, sans succès.
Vigilance
À la CSDL, ce sont 21 000 élèves qui sont transportés chaque jour. Près de 20 000 jeunes circulent à pied dans les rues pour se rendre à l’école. M. Archambault a d’ailleurs rappelé d’être vigilant et prudent. «C’est l’affaire de tous», conclut-il.
Par ailleurs, la campagne de sensibilisation «Faites-moi de la place!» sera déployée jusqu’au 16 septembre, comprenant plusieurs opérations de prévention en sécurité routière.
Des élèves de 11 écoles sur tout le territoire soutiendront les policiers dans leurs efforts de prévention, du 13 au 15 septembre. Les patrouilleurs en herbe distribueront des billets de bonne conduite aux conducteurs agissant de manière sécuritaire aux abords des zones scolaires.
Il faut respecter le Code de la sécurité routière ainsi que la signalisation dans les zones réservées aux piétons et autobus scolaires en tout temps. La limite de vitesse est de 30 km/h.