Vendu au coût de 5 $, le calendrier 2018 propose des photos de chiens au service de la protection des citoyens. Avec son inauguration toute récente, la Place Bell se pointe sur la page couverture, les vedettes du calendrier en avant-plan.
«Jusqu’à présent, nous avons recueilli 350 000 $ pour la Fondation, a fièrement souligné Pierre Brochet, directeur corps policier. Les statistiques font peur: au Québec, 10 personnes perdent leur autonomie chaque jour en raison d’un traumatisme crânien et la moitié survient lors d’un accident de voiture.»
Paix de l’esprit
Nicole Desjardins, la mère de l’humoriste, a rappelé l’histoire familiale en abordant la réalité de son fils Christian, victime d’un grave accident de la route en août 1986. Le traumatisme crânien qu’il a subi a laissé sur son passage de graves séquelles.
«Avec la première Maison Martin-Matte [implantée à Laval en 1987], les gens vivant avec un traumatisme crânien ont trouvé un chez eux et elle leur a aussi apporté une stabilité et par ricochet, une stabilité aux familles. Avant, j’étais toujours inquiète. Christian est mon enfant, ma responsabilité, mais je ne suis pas éternelle. À l’ouverture de la Maison, je me suis dit que je pouvais mourir. Christian est heureux et ça adoucit ma vieillesse.»
Une décennie plus tard, Québec, Blainville, Saint-Prospère et Sherbrooke ont chacune leur Maison Martin-Matte et d’autres projets sont en branle à Trois-Rivières, Coaticook et Trois-Pistoles.
«La Fondation appuie également 40 organismes qui offrent des activités de loisir et du répit, dont l’AQTC de Laval (Association québécoise des traumatisés crâniens Montréal-Laval). Il y a tellement d’activités organisées comme les quilles, la visite d’exposition et de la zoothérapie. Et je suis aussi heureuse de voir que le Service de police de Laval fait renaître chaque année le projet du calendrier», a-t-elle ajouté.
6000 copies
Pour 2018, le calendrier a été imprimé à 6000 copies, soit un millier de plus que l’an dernier. Avec Maxi qui s’est greffé aux partenaires, huit nouveaux points de vente viennent donc s’ajouter.
«Il y a quatre Maxi à Laval et quatre autres en périphérie», a fait savoir le sergent Nicolas Normandin, de l’équipe des maîtres-chiens, qui prend la relève de ce projet, après le lieutenant Benoit Martel et le sergent Serge Proulx, maintenant retraité.
Les gens pourront également s’en procurer dans les postes de quartier, à la gendarmerie (Édifice Valérie-Gignac), au quartier général et sur le site de la Fondation à www.fondationmartinmatte.com .
Rappelons que le projet du calendrier découle de l’accident qui a coûté la vie au maître-chien Éric Lavoie, décédé en 2008, trois ans après avoir perdu le contrôle de son autopatrouille, en répondant à un appel d’urgence.
Vendu au coût de 5 $, le calendrier 2018 propose des photos de chiens au service de la protection des citoyens. Avec son inauguration toute récente, la Place Bell se pointe sur la page couverture, les vedettes du calendrier en avant-plan.
«Jusqu’à présent, nous avons recueilli 350 000 $ pour la Fondation, a fièrement souligné Pierre Brochet, directeur corps policier. Les statistiques font peur: au Québec, 10 personnes perdent leur autonomie chaque jour en raison d’un traumatisme crânien et la moitié survient lors d’un accident de voiture.»
Paix de l’esprit
Nicole Desjardins, la mère de l’humoriste, a rappelé l’histoire familiale en abordant la réalité de son fils Christian, victime d’un grave accident de la route en août 1986. Le traumatisme crânien qu’il a subi a laissé sur son passage de graves séquelles.
«Avec la première Maison Martin-Matte [implantée à Laval en 1987], les gens vivant avec un traumatisme crânien ont trouvé un chez eux et elle leur a aussi apporté une stabilité et par ricochet, une stabilité aux familles. Avant, j’étais toujours inquiète. Christian est mon enfant, ma responsabilité, mais je ne suis pas éternelle. À l’ouverture de la Maison, je me suis dit que je pouvais mourir. Christian est heureux et ça adoucit ma vieillesse.»
Une décennie plus tard, Québec, Blainville, Saint-Prospère et Sherbrooke ont chacune leur Maison Martin-Matte et d’autres projets sont en branle à Trois-Rivières, Coaticook et Trois-Pistoles.
«La Fondation appuie également 40 organismes qui offrent des activités de loisir et du répit, dont l’AQTC de Laval (Association québécoise des traumatisés crâniens Montréal-Laval). Il y a tellement d’activités organisées comme les quilles, la visite d’exposition et de la zoothérapie. Et je suis aussi heureuse de voir que le Service de police de Laval fait renaître chaque année le projet du calendrier», a-t-elle ajouté.
6000 copies
Pour 2018, le calendrier a été imprimé à 6000 copies, soit un millier de plus que l’an dernier. Avec Maxi qui s’est greffé aux partenaires, huit nouveaux points de vente viennent donc s’ajouter.
«Il y a quatre Maxi à Laval et quatre autres en périphérie», a fait savoir le sergent Nicolas Normandin, de l’équipe des maîtres-chiens, qui prend la relève de ce projet, après le lieutenant Benoit Martel et le sergent Serge Proulx, maintenant retraité.
Les gens pourront également s’en procurer dans les postes de quartier, à la gendarmerie (Édifice Valérie-Gignac), au quartier général et sur le site de la Fondation à www.fondationmartinmatte.com .
Rappelons que le projet du calendrier découle de l’accident qui a coûté la vie au maître-chien Éric Lavoie, décédé en 2008, trois ans après avoir perdu le contrôle de son autopatrouille, en répondant à un appel d’urgence.