Jugeant pressant de s’ajuster à la nouvelle réalité et de bien encadrer les différents services de covoiturage urbain, tel que le propose l’application Uber, M. Trottier aurait souhaité que son avis de proposition, déposé au conseil du 1er décembre, soit débattu séance tenante et soumis au vote des élus.
Le maire Marc Demers a toutefois suggéré «qu’on suive les procédures et qu’on en discute au prochain conseil». Une proposition qui a rallié la majorité des conseillers.
Plus tôt à la période de questions des citoyens, deux chauffeurs d’Uber cherchaient à comprendre pourquoi le maire s’opposait à ce service.
«Je n’ai rien contre Uber, mais il est important que les gens respectent les lois. M. [Robert] Poëti a affirmé que ce service était tout à fait illégal», a notamment rappelé M. Demers en parlant du ministre des Transports.
Au passage, il a invité l’entreprise à se conformer aux lois et règlements du Québec, ajoutant que d’ici-là, il était hors de question qu’il encourage le travail au noir.