Le nouveau président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Varennes, Martin Damphousse, était de passage à l’hôtel de ville de Laval, le 20 juin.
Cette rencontre avec une douzaine d’élus municipaux dont le maire Stéphane Boyer, membre du comité exécutif de l’UMQ et président du Caucus des municipalités de la Métropole, s’inscrivait dans le cadre d’une tournée d’une trentaine de villes entamée le mois dernier, à peine deux semaine suivant son élection à la tête de l’UMQ
«Il était important pour moi de profiter de ma tournée pour venir rencontrer mes collègues de Laval pour entendre leurs préoccupations et leurs besoins spécifiques», a déclaré M. Damphousse au sortir de sa rencontre, rappelant les «enjeux financiers et climatiques majeurs» avec lesquels doivent composer les élus de la 3e ville en importance au Québec.
Propos corroborés par le maire Boyer dans le communiqué émanant de l’UMQ : «Comme plusieurs grandes villes au Québec, la Ville de Laval fait face à de nombreux défis d’importance. Je pense, entre autres, à l’aménagement du territoire, à la mobilité, à l’habitation et aux infrastructures. Ces enjeux prioritaires nous rassemblent et c’est en concertation que nous devons y répondre.»
En vue du prochain pacte fiscal
Le jour de son élection à la présidence de l’UMQ, le 3 mai dernier, Martin Damphousse avait évoqué le renouvellement du pacte fiscal à venir en 2024 avec le gouvernement Legault, dont l’issue «sera déterminant pour l’avenir du milieu municipal», faisait-il valoir.
À cet égard, durant la dernière campagne, M. Damphousse, alors président du Comité sur les changements climatiques de l’UMQ, était sorti publiquement avec les 10 maires et mairesse du Caucus des grandes villes.
Dix milliards de dollars sur cinq ans, voilà l’ambitieux Pacte vert que ces élus, qui représentent près de la moitié de la population québécoise, souhaitaient ratifier avec Québec.
«Précipitations, inondations, chaleurs extrêmes et cycles de gel-dégel plus intenses» sont autant de conséquences du réchauffement planétaire qui exercent une pression énorme sur les finances des Municipalités, soutenaient-ils. Étude indépendante à l’appui, on chiffrait à 2 G$ par année – jusqu’en 2055 – l’impact des changements climatiques sur l’entretien et la mise à niveau des infrastructures municipales. Des négociations qui s’annoncent corsées pour celui qui complètera sa présente tournée des municipalités d’ici la fin juin.