La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) est fière de participer à la Semaine de la prévention de la violence et de l’intimidation dans les écoles, dont la première édition se tient jusqu’au vendredi 21 mars.
La violence et l’intimidation dans le milieu scolaire sont une grande préoccupation pour les parents d’élèves et la FCPQ depuis plusieurs années.
«J’invite les parents d’élèves à consulter les ressources qui seront rendues disponibles au cours de la semaine et à discuter de respect, de civisme et de prévention de la violence avec leurs enfants, de dire Mélanie Laviolette, présidente de la FCPQ, par voie de communiqué. Nous avons tous un rôle à jouer pour construire une société où tous se sentent acceptés et inclus et où la violence n’a pas sa place.»
Le premier rapport annuel du protecteur national de l’élève, qui révèle que plus d’une plainte sur cinq est liée à des situations de violence ou d’intimidation, est un rappel récent que la violence est bien présente dans le milieu scolaire.
À elle seule, une semaine thématique ne peut régler tous les enjeux, mais cette initiative nationale s’ajoute aux ressources disponibles et aux actions déjà mises en place pour lutter contre la violence sous toutes ses formes.
La FCPQ espère d’ailleurs que cette semaine contribuera à mettre en lumière les nouvelles mesures entrées en vigueur pour protéger les élèves, comme l’obligation pour les centres de services scolaires d’adopter un code d’éthique, la vérification des comportements pouvant faire craindre pour la sécurité des élèves et le modèle de plan de lutte contre l’intimidation et la violence.
Il est important pour la Fédération que tous les acteurs du milieu scolaire, incluant les parents, soient au courant de ces changements.
Cette première semaine de prévention est un bon moment pour faire un premier bilan du plan de prévention de la violence et de l’intimidation dans les écoles 2023-2028 et évaluer s’il doit être ajusté ou bonifié.
Par ailleurs, la FCPQ travaille à la révision du Guide pour accompagner les parents dont les enfants sont confrontés à des situations de violence ou d’intimidation en milieu scolaire, pour notamment intégrer les changements législatifs et réglementaires des dernières années. (C.P./IJL)