Depuis maintenant deux ans, Charles Hamelin s’implique à titre d’ambassadeur de la Fondation Cité de la Santé en compagnie de sa femme Geneviève Tardif.
Le couple avait commencé à s’impliquer à la suite de la naissance de leur fille Violette dans les installations du seul centre hospitalier lavallois en avril 2020.
«Je n’avais pas fait d’implication du genre plus tôt dans ma carrière d’athlète, note Hamelin. C’est quelque chose qui me tient à cœur. On a donné naissance dans la première vague de la COVID-19. Il y avait beaucoup d’inconnu pour nous […] et on a tellement bien été accueillis.»
Il s’est ainsi impliqué dans diverses activités de la Fondation, dont la prochaine édition du 300 kilomètres pour la vie qui se déroulera les 10 et 11 septembre prochains. Il ne pourra y prendre part, mais tenait à rencontrer les participants.
«Je vais être au départ et à l’arrivée, mais je ne pourrai pas le rouler, explique-t-il déçu. J’ai eu un été plus chargé que prévu avec la future naissance de notre fille, le mariage, la lune de miel et plusieurs projets avec des commanditaires. Ç’a passé en un claquement de doigts.»
Le sextuple médaillé olympique soutient toutefois que ce n’est que partie remise.
«Ça reste un objectif pour moi de le faire avec tout le groupe, assure Hamelin. Je ne pars pas de zéro. Ce n’est pas comme si je décidais soudainement de devenir en forme. Durant les années de COVID, j’ai roulé presque 10 000 kilomètres dans mon sous-sol. J’ai donc quelques kilomètres dans les jambes.»
Autres projets
Parmi les autres projets qui se sont ajoutés à son calendrier, notons son nouvel emploi à titre de directeur des opérations chez Sodem qui s’occupe de la gestion d’infrastructures récréatives. Il s’impliquera aussi à la radio sportive BPM Sports à titre de chroniqueur pour la course automobile. Il s’agit d’une passion pour l’athlète de 38 ans.
«Je suis la course automobile depuis que Jacques Villeneuve était dans le giron de la Formule 1 et qu’il est devenu champion en 1997. Maintenant, il y a une plus grande facilité d’avoir du contenu, que ce soit les grands prix, des entrevues, chroniques ou autres.»
Il admet que ce sport lui a servi lors de sa carrière de patineur de vitesse courte piste.
«Je vois ça un peu comme nous quand on gère nos courses, précise-t-il. […] C’est un peu la même réalité. Si tu tentes un dépassement et accroche quelqu’un, ta course est terminée. C’est le même principe en courte piste. Tu dois être audacieux, mais ne pas être trop agressif pour être disqualifié pour un mauvais dépassement. J’ai capitalisé sur ma passion pour ce sport en changement un peu ma façon de faire en course.»
L’ambassadeur de la Fondation Cité de la Santé a d’ailleurs eu la chance de rencontrer son idole Lewis Hamilton lors du plus récent Grand Prix du Canada, à Montréal. Il lui a notamment présenté son casque de patinage qui était inspiré de celui du pilote britannique.
«C’est un gars super cool, comme si c’était un ami que je n’avais pas vu depuis des années, affirme Hamelin. Je lui montrais mon casque et lui expliquait pourquoi je l’avais fait comme ça avec un <@Ri>design<@$p> qui ressemble au sien avec mes touches personnelles. […] C’était un rêve d’enfant qui devenait réalité.»
Soutien
Au-delà de l’événement 300 kilomètres pour la vie, Charles Hamelin se voit poursuivre sa collaboration avec la fondation lavalloise pendant encore plusieurs années. Il invite aussi les gens à donner généreusement pour la cause.
«Il n’y a personne qui ne l’a facile en ce moment. Tout le monde fait face à des défis pour offrir des services. Il n’y a pas de gros ou petits montants. C’est seulement la générosité qui compte dans ça pour aider les jeunes et moins jeunes au travers la région», conclut-il.