Les services de police du Québec intensifieront leurs interventions du 29 novembre 2024 au 2 janvier 2025.
Cette opération nationale concertée, réalisée en collaboration avec les contrôleurs routiers de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), cible la capacité de conduire affaiblie par l’alcool ou la drogue.
Ces interventions se traduiront par des dépistages qui pourraient être réalisés lors de contrôles routiers. Une journée nationale d’opérations de sécurité routière aura également lieu le 12 décembre afin de contrer la capacité de conduire affaiblie et procéder à la vérification des pneus d’hiver.
En parallèle à cette opération nationale concertée, une campagne de sensibilisation sera déployée notamment sur les différentes plateformes des médias sociaux des organisations policières afin de rappeler aux conducteurs les conséquences de conduire avec la capacité affaiblie par l’alcool ou la drogue.
Sensibilisation
Pour sa part, la SAAQ lancera sa traditionnelle campagne de sensibilisation du temps des Fêtes du 2 au 29 décembre 2024.
Ayant pour thème Il y a plein de bonnes raisons d’être conducteur désigné, cette campagne visera à sensibiliser les conducteurs à l’importance de ne pas conduire s’ils ont pris de l’alcool, mais aussi à valoriser le rôle important des conducteurs désignés.
«Avoir recours à un conducteur désigné est une solution de rechange qui est efficace, simple et accessible, permettant de ramener tout le monde en sécurité, peut-on lire par communiqué. Planifier son retour avant le début de la soirée, en faisant notamment l’usage d’un conducteur désigné, c’est adopter un comportement responsable.»
Risques
Rappelons que la conduite avec la capacité affaiblie par l’alcool ou la drogue demeure l’une des principales causes de décès sur les routes du Québec. Entre 2018 et 2022, en moyenne, l’alcool était en cause dans 25% des collisions mortelles et dans 15% des collisions avec blessés graves.
Plusieurs mythes circulent d’ailleurs en lien avec la possibilité de recouvrer sa capacité de conduire plus rapidement dans certaines circonstances. Le temps est toutefois l’unique facteur qui permet de dissiper les effets liés à la consommation d’alcool ou de drogues.
«De plus, la pratique consistant à estimer son propre taux d’alcool avant de prendre le volant présente des risques importants et est conséquemment à proscrire, précise la Sûreté du Québec. L’effet d’une seule consommation ne doit en aucun cas être sous-estimé. Lorsqu’on consomme, alcool ou drogue, on ne conduit pas.» (N.P.)
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