Le Lavallois Oleg Pacaleu participe aujourd’hui à la course du Canada Man/Woman. Cette épreuve de triathlon disputée à Lac-Mégantic attire plusieurs compétiteurs de haut niveau.
Ce triathlon totalise 26,95 km. Celui-ci est fait de 750 m de nage, 20 km de vélo et 6,2 km de course.
La région où se déroule la compétition est idéale pour l’événement du Canada Man/Woman. L’endroit compte plusieurs montagnes et sentiers, en plus de lacs pouvant servir au 750 m de nage.
Les participants feront l’étape de vélo sur la Route des Sommets, « qui est jalonné de panoramas saisissants sur les montagnes environnantes, atteignant une altitude de plus ou moins 1 000 m, et des majestueux lacs couvrant le territoire », indique-t-on sur le site Internet du Canada Man/Woman.
Pour Oleg Pacaleu, il s’agit d’une deuxième participation à ce triathlon, lui qui avait participé à la compétition de 2019 sur une autre distance.
C’est en 2015 que la passion pour ce sport a débuté pour le Lavallois.
« Je partais de zéro, de dire Oleg Pacaleu. J’ai commencé à faire de la course à pied et des distances en marathons. J’ai ensuite essayé le triathlon et j’ai vraiment aimé l’expérience de pouvoir faire trois types de sports lors d’une seule compétition. »
Oleg Pacaleu dit préférer le vélo parmi les trois épreuves de triathlon. Toutefois, comme il a plus d’expérience dans celle-ci qu’en course et en nage, il compétitionne dans d’autres marathons pour bien se préparer.
« Je participe déjà au IRONMAN à Mont-Tremblant, a précisé Oleg Pacaleu. J’avais toujours voulu faire le Canada Man/Woman, car c’est plus difficile et exigeant. J’aime aussi beaucoup Lac-Mégantic, car je passe toujours un moment là-bas l’été avec ma famille. Je fais du vélo dans ce coin lorsqu’on passe nos vacances là, donc j’adorais l’emplacement de l’événement. »
L’athlète doit également trouver du temps pour s’entraîner entre ses compétitions, considérant son métier d’agent immobilier qui lui demande parfois beaucoup de temps.
« J’essaie toujours de trouver des moments, a dit Oleg Pacaleu. Avec mon travail, ce n’est pas trop flexible, mais j’ai parfois le temps de faire des entraînements le matin. Je suis matinal, alors j’essaie de faire cela le plus tôt possible dans ma journée. Aussi, avec mon travail, il nous arrive souvent de travailler les fins de semaine et les soirs. Les matins sont donc favorables pour moi. »
Le Lavallois ne se met pas trop de pression pour aujourd’hui.
« J’ai normalement des objectifs de temps lorsque je participe à des marathons, mais pour le triathlon du CanadaMan/Woman, je n’en ai pas. Mon seul but est de compléter la compétition. Je serai heureux si je complète le triathlon. »