Mis à jour le 26 novembre 2025 à 08h30
Le restaurant Mikasa Sushi Bar ne désemplit pas depuis sa réouverture il y a un mois. Des barbecues ont été installés au centre des tables, offrant enfin, à Laval, l’expérience des grillades japonaises de style yakiniku.
Installé au Centropolis depuis 17 ans, le Mikasa Sushi Bar, devenu Mikasa Sushi Bar & Yakiniku, est bien connu pour ses sushis créatifs et variés, ainsi que pour les salles privées qui permettaient à de petits groupes restreints de manger en toute intimité, à la japonaise, assis sur des coussins.
Le restaurant a fait l’objet d’importantes rénovations, raconte Simon Cun, copropriétaire du Mikasa Sushi Bar & Yakiniku avec d’autres membres de sa famille.
«Le deuxième étage a été complètement transformé. On a éliminé les petites salles privées pour y installer des tables équipées de barbecues japonais et fait la même chose dans une section du rez-de-chaussée, dit Simon Cun. Les gens adorent ça, en particulier les jeunes. On en voit beaucoup venir manger en groupe. Il fallait faire des kilomètres pour vivre ça, aller à Montréal ou sur la Rive-Sud, et maintenant, on peut le vivre à Laval!»
Dans l’expérience yakiniku, les convives commandent des assortiments de viandes ou de fruits de mer, coupés en petits morceaux, déjà marinés ou non, et les font cuire à leur rythme sur le grill situé au centre de la table.
Champignons, aubergines, oignons et autres légumes sont cuits de la même façon, le tout trempé ensuite dans différentes sauces et agrémenté de condiments tel le kimchi.
(Photo 2M.Media – Geneviève Quessy)
D’abord situé à Montréal, le Mikasa Sushi Bar était parmi les premiers à offrir des sushis au Québec, à la fin des années 1990.
Toujours visionnaire, Simon Cun n’a pas hésité à transformer son restaurant quand il a compris que la tendance des barbecues japonais se diffusait dans le monde.
«En voyageant en Asie, j’ai repéré la marque de barbecue que je voulais et je les ai commandés. J’avais cette idée depuis longtemps! Ç’a été très compliqué et ça m’a pris un an pour trouver un contracteur pour faire les travaux! Il fallait quelqu’un qui s’y connaisse en ventilation car sous les tables et le plancher il y a des tuyaux de ventilation pour aspirer la fumée par le dessous et des tuyaux pour le gaz, c’est très complexe», explique le restaurateur.
(Photo 2M.Media – Geneviève Quessy)
Simon Cun a toute une histoire derrière lui. Arrivé au Québec au tournant des années 1980, à 14 ans, comme réfugié parmi les «boat people» fuyant l’après-guerre du Vietnam, il a travaillé toute sa vie en restauration, opérant avec sa famille des restaurants chinois, puis japonais, à Sherbrooke, Chicoutimi, Montréal, puis Laval.
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