Mis à jour le 18 août 2025 à 12h25
La réouverture du café Au Pain Doré du boulevard de l’Avenir a été célébrée le 15 août dernier. Six semaines de travaux et un investissement de 400 000$ ont permis de rajeunir l’endroit qui bénéficie d’un tout nouveau décor.
L’impression que le local a été agrandi surprend le visiteur à l’entrée, pourtant il n’en est rien, explique Peter Hrib, copropriétaire de la franchise avec sa conjointe Chantale Reuben.
«On a fait affaire avec un architecte designer pour réaménager l’endroit. Ça donne l’impression que c’est beaucoup plus grand, mais c’est un effet du décor et des divisions qu’on a créées au plafond. On a aussi installé des banquettes sur le mur du fond, donc ça nous a permis de retirer quelques chaises», dit Peter Hrib.

En ce jour de célébration de la réouverture, l’arôme du café et des croissants chauds flotte dans l’air. Les deux franchisés se font héler par les clients, heureux de redécouvrir l’endroit.
«On a beaucoup d’habitués ici, en majorité des personnes plutôt âgées. Puis depuis la réouverture, on est surpris de voir énormément de jeunes. Il y a un renouvellement de la clientèle, raconte Peter Hrib, peut-être à cause des publications qu’on a faites sur les médias sociaux!»
Fondé en 1956 dans le quartier Rosemont à Montréal par Roland et Odette Étienne, Au Pain Doré fêtera 70 ans d’activités l’an prochain. D’abord destinés aux restaurants, ses pains et croissants n’ont été vendus en magasin qu’à partir de 1983. Dans les années 90, plusieurs succursales ont ouvert à Montréal.

En 2008, l’entreprise a été achetée par une entreprise française, le Groupe Le Duff.
La franchise du boulevard de l’Avenir est la seule franchise au Québec, les autres succursales appartenant à la compagnie.
«J’étais gérant de cette succursale et d’une autre, depuis 2011, quand ils m’ont proposé d’en choisir une comme franchise en 2017. Sans hésiter j’ai choisi celle de Laval», raconte Peter Hrib.
En plus de sa conjointe Chantale Reuben, copropriétaire et très impliquée en cuisine, leur fils travaille à leurs côtés.
«On a plusieurs employés qui ont commencé ici à 15-16 ans et qui sont maintenant rendus à 25-26 ans. Nos employés restent parce qu’ils aiment l’ambiance», dit Peter Hrib.
Parmi les quiches et sandwichs colorés qui garnissent les comptoirs réfrigérés, les viennoiseries, pâtisseries variées et nombreux pains frais, les clients trouvent de quoi manger sur place ou emporter. Un congélateur permet également de s’approvisionner en pains et croissants congelés à faire cuire à la maison.
Une partie des produits sont faits sur place et d’autres sont livrés à partir de cuisines centrales situées ailleurs au Québec, aux États-Unis et même en France.
«Depuis que Trump a annoncé des tarifs, la production américaine a par contre été relocalisée au Québec», dit Peter Hrib.
Selon lui, c’était le bon moment d’investir dans la rénovation de son café.
«C’est la conjoncture économique qui m’a poussé à agir. On est au plus bas, et l’économie va remonter. J’espère que ça va faire augmenter les ventes.»
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