Le Service de police de Laval (SPL) accueille Kino, sa recrue canine qui joindra les rangs de la nouvelle escouade Chien de soutien, afin de soutenir les victimes ou toute personne ayant été impliquée dans un événement traumatisant nécessitant un soutien émotionnel, sinon psychologique.
Jumelé à un enquêteur, Kino, un labrador âgé de 3 ans et son partenaire policier font partie de l’escouade Crimes sexuels.
Le tandem pourra également être sollicité sur certaines interventions policières, ainsi que lors d’événements de prévention.
Soutien renforcé
Par ailleurs, ce duo offrira un accompagnement aux victimes lors du processus judiciaire.
Kino pourra être présent afin de rassurer les victimes qui auront à traverser les démarches de plainte, puis de procès s’il y a lieu, tant lors de rencontres avec des enquêteurs, procureurs ainsi que lors de témoignages à la cour.
Tel qu’on s’en doute, tout ce processus peut perdurer dans le temps et entraîner stress, angoisse et anxiété.
«L’arrivée de Kino parmi nous bonifie l’approche humaine et innovante offerte aux victimes qui transigent par notre Service. Le recours à un chien de soutien émotionnel est aussi un outil formidable pour faciliter la communication avec les enfants. Les grandes qualités et aptitudes de Kino contribueront sans contredit au mieux-être de ceux qui croiseront sa route», assure Manon Ouellet, directrice adjointe de la Direction des enquêtes, des affaires corporatives et de la protection de l’intégrité et de l’éthique municipale du SPL, par voie de communiqué.
Partenariat
L’accueil d’un chien de soutien au sein du Service a été rendu possible grâce à l’implication de plusieurs intervenants et la précieuse collaboration de partenaires dont le Club Lions de Laval et la Fondation des Lions du Canada Chiens-Guides.
Rappelons que la création de l’escouade Chien de soutien s’inscrit dans le cadre de la nouvelle offre de service en sécurité publique en cours d’implantation au SPL, tout comme l’escouade Crimes sexuels, implantée pour assurer un meilleur traitement des plaintes et un soutien aux victimes.
Cette dernière s’attaque de front à des problématiques comme le proxénétisme, les agressions sexuelles, la traite de personne et l’exploitation sexuelle des mineurs, ajoute l’organisation policière lavalloise dans sa communication aux médias. (B.L.)